Déplacer insensiblement les gestes et les possibles, déplacer les lignes.
Derrière la Cité Internationale Universitaire de Paris, au niveau de la sortie du Périphérique, dans un virage que seuls les taxis et les bus empruntent puisque cette sortie n’est pas autorisée aux autres véhicules, se cache un entrepôt improvisé de glissières de sécurité en (...)
L’Arrivée d’un train en gare de La Ciotat, ou L’Arrivée d’un train à La Ciotat, est un court métrage français, réalisé par les frères Lumière en 1895 et présenté pour la première fois en janvier 1896.
La tradition veut que lors de la projection, l’image du train qui se dirige vers le public l’ait terrifié et qu’ils se soit précipité en le découvrant (...)
Séparé du monde, et sans nulle rupture cependant.
Marcello Vitali Rosati, Professeur adjoint de Littérature et culture numérique de l’Université de Montréal, mène sur son site Navigations, une expérience d’écriture quotidienne à laquelle je suis sensible, pour de nombreuses raisons, à la fois formelles (une longueur journalière du texte de 1000 (...)
Suite du Journal de bataille que j’ai entrepris en lisant dans le Petit Journal du Tiers Livre de François Bon le journal des chantiers tenu par Piero de Belleville dans les commentaires du site, je reprends en écho mon journal, après le deuxième épisode accueilli par Piero Cohen-Hadria pour les Vases communicants, le troisième épisode était (...)
Chantier place de Stalingrad, février 2012
Chantier place de Stalingrad, février 2012
Je ne regarde plus la ville de la même façon. Ce qui attire désormais mon attention est ailleurs. La ville en cheval de bataille, chantier à ciel ouvert. Ce qui s’écrit plutôt que ce qui est écrit. La ville est un trouble. Un texte à trous. Chantier place de (...)
Est-ce que l’on sait vraiment ce qu’est une île ? N’est-ce qu’un bout de terre ? Seule importe l’eau, l’étendue autour, la séparation qui constitue l’île comme lieu sans lien. La figure de l’île déserte, qui ouvre et donne son titre au recueil d’articles et d’entretiens, écrits par Gilles Deleuze entre 1953 et 1974, rassemblés pour la première fois aux (...)
Vases communicants : Angèle Casanova (Gadins et bouts de ficelles).
En savoir plus sur les Vases communicants et sur mes textes écrits à cette occasion depuis le début de l’opération.
« Voir Bobigny – Il n’y a rien à voir à Bobigny. – Pourquoi, ça n’existe pas ? – Si, ça existe, mais il n’y a rien à voir. Ça ne vaut pas la peine de se déplacer. – Si ça (...)
Le point de départ.
On ne sait jamais ce qui va arriver... Caché, film de Michael Haneke
Un lieu et notre connaissance de ce lieu, sens unique, traverses et voies sans issue. Ce qui nous relit à cet endroit. Dans un film qui se déroule dans une ville familière, où nous habitons ou travaillons, que nous arpentons régulièrement, chercher le (...)
J’ai suivi François Bon dans son court périple à Brooklyn, et sa traversée du bruit, dans le métro et ses tambours, pour son intervention à la New York University avec Olivier Barrot, puis profitant de son séjour pour visiter la librairie Barnes & Noble Brooklyn ou essayer le Kindle Fire dans son lit. À son retour, (...)
Ce matin, au petit-déjeuner, comme à mon habitude, je consulte mon compte Twitter et je découvre ce tweet d’Emmanuelle Gabory accompagné de cette belle photographie : La nuit, je veux parler avec l’Ange.
Le visage de l’Ange, photographie d’Emmanuelle Gabory
Tout à coup, sans prévenir, une image me revient très nettement en mémoire, je mets quelques (...)