Samedi 7 juillet 2012
Mots placés en marge
Planche-contact : semaine n°27

Planche-contact : Écriture photographique et mémoire du processus créatif.

Tous les jours je prends une photographie et je la diffuse sur le site Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes ou sur Twitter. À la fin de la semaine, je reprends l’ensemble des photos pour les diffuser dans un article avec le texte que j’ai écrit à partir des phrases trouvées pendant la semaine.

Premier bilan à mi-parcours : Planche-contact : mots clés

Quelques mots placés en marge comme des étiquettes. Le pouvoir chargé d’un nom pouvait ainsi éclater à l’impromptu. C’est un vertige qui oblitère tout dans une noirceur opaque. Perdons ce qui nous saccage pour mieux retrouver les territoires du vide. La mémoire ou l’oubli comme alternative pour choisir tenace. Et les châteaux retournés dans le ciel espacent les silences. Faire cela par enthousiasme pour la vie, rien que par enthousiasme.

Avenue du Val de Fontenay, Fontenay-sous-Bois, Val de Marne, dimanche 1er juillet 2012, 12h10. Quelques mots placés en marge comme des étiquettes. Généalogie d’un lecteur (2) : L’écriture du lecteur (Christian Fauré)

Sentier de la Station, Paris 19ème, lundi 2 juillet 2012, 17h45. Le pouvoir chargé d’un nom pouvait ainsi éclater à l’impromptu. Le pouvoir chargé d’un nom (Dominique Hasselmann)

Place Notre-Dame, Melun, mardi 3 juillet 2012, 14h. C’est un vertige qui oblitère tout dans une noirceur opaque. Dans l’abîme du temps (Lambert Schlechter)

Rue Traversière, Paris 12ème, mercredi 4 juillet 2012, 9h10. Perdons ce qui nous saccage pour mieux retrouver les territoires du vide. La parole s’inscrit dans la bouche de celui qui tient l’espace : tout est dans le port de tête. (Mathieu Brosseau)

Quai de la Reine Blanche, Melun, jeudi 5 juillet 2012, 13h30. La mémoire ou l’oubli comme alternative pour choisir tenace. Conserver la mémoire de l’oubli… (Franck Queyraud)

Boulevard Chapu, Boulevard Charles Gay, Melun, vendredi 6 juillet 2012, 9h25. Et les châteaux retournés dans le ciel espacent les silences. Un corps sur la route (Sabine Huynh)

Gare de l’Est, Paris 10ème, samedi 7 juillet 2012, 11h10. Pur présent qu’aucun calendrier désormais ne dessèche. André Rougier, dans Pas le réveil (vases-communicants de juillet) (Christine Jeanney)

Dans les archives