Planche-contact : Écriture photographique et mémoire du processus créatif.
Tous les jours je prends une photographie et je la diffuse sur le site Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes. À la fin de la semaine, je reprends l’ensemble des photos pour les diffuser dans un article avec le texte que j’ai écrit à partir des phrases trouvées pendant la semaine.
Finir le jour avec pour seul désir se libérer du jour l’effacer se dissoudre. C’est à l’abandon, il reste une fenêtre ouverte. Et cela ne regarde que lui quand il est nous. Ce qui s’échappe trop souvent, qui se manque et file entre les doigts. Sur la circulation des signes, sur le silence. Un pas à faire, il n’y a qu’un pas à faire. C’est beau d’avoir ici ou là quelque chose comme une pensée.
Rue Auguste Renoir, Combs-la-Ville, dimanche 27 mai 2012, 12h20. Finir le jour avec pour seul désir se libérer du jour l’effacer se dissoudre. Sauf, d’Antoine Emaz (Jacques Josse)
Rue du Faubourg Saint-Martin, Paris 10ème, lundi 28 mai 2012, 15h15. C’est à l’abandon, il reste une fenêtre ouverte. Appel à fiction : fenêtre ouverte sur abandon (François Bon)
Gare de Lyon, Paris 12ème, mardi 29 mai 2012, 9h15. Et cela ne regarde que lui quand il est nous. Le rêve (Laure Morali)
Rue de la Rochette, Melun, mercredi 30 mai 2012, 9h55. Ce qui s’échappe trop souvent, qui se manque et file entre les doigts. Un trajet gris-vert (Christophe Grossi)
19, rue Eugène Varlin, Paris 10ème, jeudi 31 mai 2012, 23h59 Pas encore ouvert. Aller doucement. L’arrivée du livre (François Bon)
Gare de Lyon, Paris 12ème, vendredi 1er juin 2012, 9h10. Sur la circulation des signes, sur le silence. Précieuses paroles 3. L’escalier du boulevard Magenta (Marie-Anne Paveau)
Rue Léon Schwartzenberg, Paris 10ème, samedi 2 juin 2012, 15h15. C’est beau d’avoir ici ou là quelque chose comme une pensée. Quatre phrases de Robert Walser (Didier da Silva)