
Planche-contact : Écriture photographique et mémoire du processus créatif.
Tous les jours je prends une photographie et je la diffuse sur le site Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes. À la fin de la semaine, je reprends l’ensemble des photos pour les diffuser dans un article avec le texte que j’ai écrit à partir des phrases trouvées pendant la semaine.
Les départs ont la certitude métallisée des lignes de fuite. C’est l’inconnu, ce que vous me proposez. Le temps syncopé qui marquerait le passage d’une image. Ce n’était que la route dans le jour commençant. Ce que nous appelons chemin, c’est l’hésitation. C’est quoi ce qui fait qu’on y croit encore. La nudité voilée d’une évidence.
Alice et Nina en voiture, Combs-la-Ville, dimanche 22 janvier 2012, 12h40. Les départs ont la certitude métallisée des lignes de fuite. Petite racine (Cécile Portier)
Rue du Château Landon, Paris 10ème, lundi 23 janvier 2012, 17h. C’est l’inconnu, ce que vous me proposez. Fenêtres Open Space (Anne Savelli)
Gare de Lyon, Paris 12ème, mardi 24 janvier 2012, 8h40. Le temps syncopé qui marquerait le passage d’une image. Robinson en ville
Rue Lafayette, Paris 9ème, jeudi 26 janvier 2012, 9h45. Ce n’était que la route dans le jour commençant. Aux bords des mondes (Isabelle Pariente-Butterlin)
Rue Saint-Ambroise, Melun, mercredi 25 janvier 2012, 17h30. C’est quoi ce qui fait qu’on y croit encore. (Difragm (Sébastien Ménard)
Rue de l’Université, Paris 7ème, vendredi 27 janvier 2012, 8h. Ce que nous appelons chemin, c’est l’hésitation. Oeuvres ouvertes (Franz Kafka, Laurent Margantin)
Rue du Faubourg Saint-Martin, Paris 10ème, samedi 28 janvier 2012, 8h15. La nudité voilée d’une évidence. Eric Chevillard (L’autofictif)