Dimanche 22 janvier 2012
La chronologie est un dérivatif
Planche-contact : semaine n°3

Planche-contact : Écriture photographique et mémoire du processus créatif.

Tous les jours je prends une photographie et je la diffuse sur le site Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes. À la fin de la semaine, je reprends l’ensemble des photos pour les diffuser dans un article avec le texte que j’ai écrit à partir des phrases trouvées pendant la semaine.

Couleur de tout ce qui fut désiré et accompli. Recomposer rétrospectivement les photographies que nous n’avons pas faites. Partout on cassait, démolissait. La chronologie est un dérivatif. Pour prouver qu’on a vécu le seul vrai témoin c’est notre absence. Impossible d’écrire, impossible de ne pas écrire. La photographie fabrique ses apparitions.

Passage Hebrard, Paris 10ème, dimanche 15 janvier 2012, 14h. Couleur de tout ce qui fut désiré et accompli. Commettre (Pierre Coutelle)

Métro Glaciaire, Ligne 6, Paris 13ème, lundi 16 janvier 2012, 13h15. Recomposer rétrospectivement les photographies que nous n’avons pas faites. Tiers Livre (François Bon)

Chantier Collège Marguerite de Navarre, Pau, mardi 17 janvier 2012, 8h. Partout on cassait, démolissait. Même si (Elisabeth Lamiscarre)

Train, Ligne Paris-Montargis, Maisons-Alfort, mercredi 18 janvier 2012, 9h25. La chronologie est un dérivatif. Un texte de Ludovic Hary, à propos du Roman de Thomas Lilienstein (Remue.net)

Quai de la Reine blanche, Melun, jeudi 19 janvier 2012, 13h. Pour prouver qu’on a vécu le seul vrai témoin c’est notre absence. (Lumières des jours (Jacques Ancet)

Boulevard Magenta, Paris 10 ème, vendredi 20 janvier 2012. Impossible d’écrire, impossible de ne pas écrire. La disparition, le secret, l’écriture (Michaël Trahan)

Rue du Faubourg Saint-Martin, Paris 10ème, samedi 21 janvier 2012. La photographie fabrique ses apparitions. Jeu de Paume (Appeau vert)

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