Vase communicant : Chroniques d’une avatar
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Resterait l’oubli, ce grand calme plat à rebours des villes et des heures. Resterait encore le long fleuve monochrome et son silence brise-glace. Un silence boréal sans doute, un silence de faux pas, un silence cousu au revers des étoffes d’aubes.
À rebours des heures, dans le calme plat d’un de ces ciels du Nord, resterait encore à tracer l’oubli avec ces gestes lourds, ces gestes qui tombent et qui flambent, nets, francs, nus.
Loin des hauts murs impassibles, resteraient le silence boréal des matins blancs, le frimas des longitudes, la porosité parfaite des steppes calcaires. À rebours des érosions aveugles, resterait ce grand calme plat où loger l’oubli, ce grand calme plat à rebours des villes et des heures.
À lire sur le site de Marie-Hélène Voyer, Chroniques d’une avatar, mon texte : Rêver l’invisible