Sur les routes, le rêve d’une chose
tout ce qui, du sein d’une époque cherche à s’arracher
à la pesanteur ou à la répétition
dans une éclaircie, la joie
Dans un espace jalonné dans une chronologie flottante et lacunaire
l’esquisse d’un sentiment d’appartenance
Ce mouvement qui les tourne vers l’avenir où sans cesser d’être des traces
ils se suspendent dans la possibilité d’un retour
dans de tels mouvements et de tels écarts
le passé se recharge
à lire, à voir : L’embarquement pour Ouessant, depuis Le Conquet vu par François Bon, les souvenirs de Brigitte Célérier et le projet estival de cartes postes d’Anne Savelli pour lequel j’ai composé ces textes envoyés aux dos de reproductions de Jean-Michel Basquiat.