Créer à partir de textes des images conçues par le biais de l’artefact génératif DALL-E, écrire un texte en regard de ces images.
Anima Sola #15
Je suis les silhouettes de ces inconnues dans la rue, je m’accroche à leurs ombres fuyantes qui s’éloignent sans m’attendre, qui s’amusent à me distancer. Leurs reflets se mêlent au sol humide et luisant. À (...)
XXXVII
Petit-déjeuner au Café Sunny, en haut de l’Avenue Mathurin-Moreau. Promenade à l’ombre des arbres du Parc des Buttes-Chaumont avec Caroline. Volets fermés pour se protéger encore une fois de la chaleur extérieure.
Un long silence dans l’immeuble me rappelle que je dois enregistrer la lecture du texte Histoire de ma peau de Sergio del Molino. (...)
Créer à partir de textes des images conçues par le biais de l’artefact génératif DALL-E, écrire un texte en regard de ces images.
Anima Sola #14
Je marche, je sens que c’est ça le monde. Je reste en retrait. J’entends le bruit d’une porte qui se referme derrière moi. Je sursaute La sensation de l’air tiède sur ma peau. La vue d’un nuage solitaire (...)
XXXVI
Matinée à la maison. Caroline retrouve ses amies, anciennes collègues de travail, au Musée de la vie romantique. Je pars avec elle. Elle prend un Vélib devant la Gare du Nord. Je vais me promener au hasard des rues du 9ème. Au Palais-Royal les gens s’amassent sous les arcades et l’ombre des arbres pour se protéger de la chaleur. Louvre. Bords (...)
En 1995, Shy, un adolescent de 15 ans, en décrochage scolaire, livré à lui-même, se retrouve dans une résidence pour mineurs délinquants implantée dans un manoir, dans la campagne anglaise : L’école de la dernière chance. Il s’en évade, laissant derrière lui cet endroit, ses compagnons d’infortune comme ses tortionnaires. Pendant sa fuite nocturne, Shy (...)
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux.
« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ».
Jorge Luis Borges, Fictions
Le mistral est un vent froid, sec, qui souffle toute (...)
XXXIV
Les rues vides de Paris ce dimanche matin. Visite avec Caroline de l’exposition “Aimer. Rompre” de Françoise Pétrovitch au Musée de la vie romantique. Magnifiques toiles peintes et lavis d’encre sur papier. Café et scone à l’ombre des arbres du jardin du Musée. En passant devant le Musée Gustave Moreau, je pousse Caroline à y entrer. Un lieu (...)
Axel, une jeune femme à la dérive, fuyant un homme auquel elle doit de l’argent à New York, doit abandonner le refuge trouvé chez Simon à Long Island, qui lui demande de partir. Elle préfère attendre son moment avant de revenir vers lui et laisse filer une semaine pendant laquelle elle saisit toutes les opportunités pour vivre aux crochets d’êtres (...)
XXXIII
La brume revient à Marseille mais s’estompe rapidement. Matinée tranquille à la maison. On s’habitue vite, même si ce qui motivera vraiment le retour c’est justement de retrouver sa maison, son lieu à soi.
Sur le départ. Le Dugommier est fermé pour l’Assomption, nous montons jusqu’à Café l’Écomotive devant l’escalier monumental de la Gare (...)
XXXII
Restaurant en terrasse sur la Place des Pistoles. Café à la Vieille Charité. Exposition au Frac Sud, cité de l’art contemporain, avec des œuvres de Martha Wilson, d’Hamish Fulton et d’un groupe d’artistes qui aborde le rapport de la photographie au temps et le pouvoir d’évocation des images : Mnémosyne, de Khaled Abdulwahed, Estefania Peñafiel (...)