Lecture croisée de L’imagement de Jean-Christophe Bailly et de Magdaléniennement de Dominique Fourcade Dibutade, Joachim von Sandrart, 1675, Gravure extraite de la Teutsche Academie
« Et lorsque nous-mêmes nous envisageons le geste inaugural qui aurait fait basculer il y a trente mille ans les hommes dans la possibilité de la figure, ou (...)
« Faire ressortir l’âme sous l’esprit, la passion derrière la machination, faire prévaloir le cœur sur l’intelligence en détruisant la notion d’espace au profit de celle du temps. »
Montage, mon beau souci, Jean-Luc Godard
Je m’occupe étranger aux sensations de l’extérieur.
J’agis sous le poids d’innombrables fatigues.
Je regarde ses très longs (...)
« Faire ressortir l’âme sous l’esprit, la passion derrière la machination, faire prévaloir le cœur sur l’intelligence en détruisant la notion d’espace au profit de celle du temps. »
Montage, mon beau souci, Jean-Luc Godard
Je cherche à échapper à la fascination des autres regards.
J’envie la chaleur de midi, ou le goût des oranges amères, ou la (...)
Tant de fois tu avais imaginé, et secrètement espéré, cette curieuse situation sans t’y confronter réellement, tu rêvais parfois de lieux vides dans lesquels tu pourrais marcher librement, mais sans ressentir ce que tu percevais désormais, maintenant que tu traversais effectivement la ville déserte, à l’abandon, sans croiser un seul passant, dans (...)
Hervé Guibert commence une collaboration au journal Le Monde qui publiera ses chroniques sur l’actualité photographique et culturelle, entre 1977 et 1985. L’Image fantôme, son essai sur la photographie, qui prolonge cette réflexion sur la photographie comme fait d’écriture, est paru aux Éditions de Minuit en 1981.
La photographie d’Hervé Guibert ne (...)
Avancer sans savoir où silencieux s’élançant timide ou hésitant tuer le temps penaud à petits pas maladroit jambes et bras liés et serrés contre le corps engoncé évincé dans des vêtements trop étriqués souffrant du froid sec froissé qui serre étreint le tissu raide.
Ride et sourire à la trace bouche muette le silence à l’intérieur la commissure à peine (...)
La forme détournée de l’abécédaire est un genre voué à la célébration de l’acte créateur (le livre des livres). Cette année j’ai décidé d’aborder l’abécédaire par la vidéo. Deux fois par mois, je diffuserai sur mon site, un montage d’extraits de films (à partir d’une sélection d’une centaine de mes films préférés : fiction, documentaire, art vidéo) assemblés (...)
La forme détournée de l’abécédaire est un genre voué à la célébration de l’acte créateur (le livre des livres). Cette année j’ai décidé d’aborder l’abécédaire par la vidéo. Deux fois par mois, je diffuserai sur mon site, un montage d’extraits de films (à partir d’une sélection d’une centaine de mes films préférés : fiction, documentaire, art vidéo) assemblés (...)
Texte écrit à deux mains avec Caroline Diaz, dans le cadre des ateliers d’été Pousser la langue de François Bon.
pour parvenir à se raconter dehors c’est l’hiver encore le soleil de février éclabousse où se balancent les portes coupe-feu un jour sans masque il faut du temps s’esquiver à (...)
Samedi 20 juillet, dans le cadre du festival Paris l’Été, la Compagnie Carabosse a transformé le Parc de la Villette avec une installation éphémère, visuelle et sonore. À la nuit tombée, nous avons déambulé avec Caroline au milieu des flammes malgré la pluie battante. Je repensais à la mort de Jim Morrison. Tu sais ce serait déloyal. Je vais souvent au (...)