XLVII
Du vent dans les feuilles du bouleau dans le jardin, souffle doré de l’air. Appel de Damien sur le téléphone de Caroline en mode silence. Son message sur le répondeur nous inquiète, sa voix grave et triste. Il veut nous voir. Nous aussi.
Lire pour arrêter le temps. Tout oublier dans ce temps suspendu et en même temps s’ouvrir aux émotions, (...)
XLVI
Jour gris. Pluie tenace. Restaurant Au bon coin avec mes parents et ma sœur Christine. De longs mois sans se voir. Avec ma mère nous partageons une saucisse de 50 cm. Alice se demande ce qu’en aurait pensé Freud. Nous rentrons à pied en famille jusqu’à la Gare de Lyon. Thé et café avant de nous quitter. Le jour est tombé. Un bol de soupe à la (...)
Dans ce vade-mecum aussi lucide et pertinent que pouvaient l’être Sidérer, considérer et Nos cabanes parus chez Verdier en 2017 et 2019, l’autrice analyse notre respiration et tout ce qui l’entrave. Pour respirer mieux, il faut conspirer (respirer ensemble) et retrouver le sens de la solidarité. Renouer avec le souffle de l’autre pour enfin pouvoir (...)
XLV
Café en terrasse sous les Arcades de la place de l’Île de Beauté à Nice. En bus jusqu’à Saint-Jean-Cap-Ferrat. Grosses vagues. Les sentiers de randonnée sont fermés, gardés en certains endroits par des gendarmes. Nous faisons à pied le tour de la presqu’île sur la route. Les propriétés gardent la vue sur la mer pour elles. Déception. Retour du rhume. (...)
XLIV
Changement d’heure. L’horloge de la salle à manger indique 10h10. Faire les courses sous une pluie fine. Personne dans la rue, les commerces vides. Rentrer vite au sec. Café. Alice se lève. Le mouvement des ombres des arbres qui ondulent sur les plis des rideaux blancs du salon. Assis dans mon fauteuil, je lis. J’écoute de la musique. (...)
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux.
« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ».
Jorge Luis Borges, Fictions
Le cimetière du Père-Lachaise est un espace clos comme (...)
XLIII
Le RER s’arrête à Combs-la-Ville. Lecture d’un livre à l’aller. Nous mangeons avec Alice et Caroline chez mes parents. Osso-buco et pâtes fraîches. Îles flottantes. Bordeaux. Partie de cartes enjouée. Lecture d’un livre au retour. Pas de télé ce soir. Je lis L’Alligator albinos de Xavier Person d’une traite avec l’impression d’y retrouver certains (...)
XLII
Promenade le long du Bassin de la Villette avec Caroline. Nous prenons un café en nous réchauffant sous le soleil. Quelques heures de travail particulièrement fluide sur Anima Sola. Quart de final de rugby France – Afrique du Sud à la télé. Dramaturgie du sport.
Nuit difficile. Nez bouché. Retour du rhume. Sentiment de lassitude. Je ne parviens (...)
XLI
Délicieux repas à Braine-L’alleud : Salade liégeoise et Crémant de Wallonie du Pays de Waterloo. Voiture à travers le Brabant Wallon. Butte du Lion au milieu de la « morne plaine ». Forêt de Soignes. Avec Dominique et Philippe nous nous promenons dans leur ancien quartier à Bruxelles. Nuit dans un studio de la Maison Flagley, maison d’hôtes de (...)
XXXX
Chaleur exceptionnelle pour la saison. 26°C à Paris. Fenêtres ouvertes toute la journée. Ce n’est même pas l’été indien, c’est encore l’été. Mes parents mangent à la maison ce dimanche. Caroline et Nina en cuisine. Lasagne et tarte au citron meringuée. Champagne et Haut-Médoc. Partie de cartes en famille. À plus de 80 ans mes parents, en pleine forme, (...)