Vous êtes ici : brusquement. Une nouvelle journée sous la grisaille parisienne. Entre les quatre murs de la chambre, se languir des mois précédents où soleil et chaleur étaient quotidien.
Vous êtes ici : la vue est tout simplement renversante. La rue assez morne s’éveille d’une dynamique nouvelle : jusqu’alors immobile, elle grouille de monde tout à (...)
J’ai mis en ligne ce texte il y a un an, cela faisait bien longtemps que je souhaitais écrire sur l’intérêt que je porte à Google Street View sans en trouver le temps. J’y pensais déjà en écrivant Vider la ville.
Je découvre aujourd’hui, par l’intermédiaire de Benoît Vincent et de son Petit traité d’itérologie, sur son site, l’étonnant carnet de voyage (...)
Vases communicants : Jeanne (Babelibellus). En savoir plus sur les Vases communicants et sur mes textes écrits à cette occasion depuis le début de l’opération.
(BO voyages immobiles de Daho)
d’une fenêtre de bureau, d’un antre... on aperçoit la montagne et les premières lueurs du soir. on s’efface disparaît devant
coquelicots... “gentils (...)
Pour Pierre, en souvenir de cette belle promenade... Chaufferie quai de la Marne sur Google Street View
Ces lieux que l’on connaît par cœur, chemin que l’on emprunte tous les jours pour aller faire ses courses, prendre son métro matin et soir, ces rues que l’on traverse, les visages des personnes qu’on y croise, qu’on salue parfois, les (...)
Harry Callahan, Providence, 1984
La méthode de Harry Callahan était de se balader tous les matins dans la ville où il vivait pour y prendre de nombreuses photographies. Je fais de même. Je veux voir combien de photographies différentes je peux rassembler en jouant avec les variations d’une même idée. Et passer ensuite toute mon après-midi à faire (...)
Qu’est-ce que j’entends, qu’est-ce que je comprends de ce que j’écoute, de ce qui se dit ?
Maintenant, je ne pense plus pour personne ; je ne me soucie même pas de chercher des mots. Ça coule en moi, plus ou moins vite, je ne fixe rien, je laisse aller, la plupart du temps, faute de s’attacher à des mots, mes pensées restent des brouillards. Elles (...)
Depuis ses débuts Denis Roche explore les stratégies autobiographiques permises par le dispositif photographique de l’autoportrait aux séries récurrentes d’images prises à intervalles différents, des mêmes lieux et du même modèle, en passant par les rapprochements formels et temporels nés des photogrammes de la planche-contact. Il rend sensible (...)
Un lieu – la résurgence de la Sorgue à Fontaine-de-Vaucluse –, un livre de géographie, un tableau de Giorgione, un commentaire de Lucrèce par Bergson, une forme poétique de Pétrarque sont les éléments qui, agencés en un système circulaire de résonances et d’échos, composent La Vallée close, le film de Jean-Claude Rousseau.
De 1984 à 1995, le cinéaste se (...)
Lucien Suel est un écrivain tendance post-dada, poète beat, poète à contraintes (avec ses poèmes justifiés et ses poèmes express), romancier, blogueur, épistolier, collagiste, musicien, jardinier, buveur de bière, grand lecteur, performeur, mais avant tout poète. William Brown, Approaching Storm, Guarbecque 1.
Ses œuvres imprimées tout comme ses (...)
Chapter 19, extrait de Dust Lane, de Yann Tiersen