Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux.
« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ».
Jorge Luis Borges, Fictions
J’avance sans savoir où je vais. Les histoires que je me (...)
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux.
« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ».
Jorge Luis Borges, Fictions
En cherchant des images sur mon disque dur pour mon (...)
L’autre chemin possible
Je me rends en métro dans ce quartier que je ne connais pas bien. Je visite le lieu en écoutant des lectures de textes sur le parcours. Au moment de rentrer, Anne et Joachim, mes guides du jour, me conduisent jusqu’au métro à proximité du restaurant où ils vont s’acheter à manger. Ce n’est pas la même ligne de métro que pour (...)
Le parcours de trois personnes, Jérôme, architecte, Camille, militante politique et leur ami d’enfance Yvain. Ensemble, ils ont traversé toutes les étapes de la vie et toutes les luttes. De manifestations anticapitalistes en grèves du climat jusqu’à l’occupation d’une forêt mise en péril par l’exploitation outrancière de ses ressources afin d’empêcher la (...)
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux.
« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ».
Jorge Luis Borges, Fictions
J’admire la Seine en silence. Je ne peux m’empêcher de (...)
Au fond de l’inconnu
Je suis parti me promener le long du Canal de Saint-Denis. J’avais prévu d’utiliser un Vélib pour filmer des plans à vélo. Mais dans les stations croisées sur mon chemin, les rares vélos disponibles ne fonctionnaient pas. À chaque fois que je posais sur la borne la carte que m’a laissé Caroline pendant son séjour en Corse, la même (...)
Bonheur insigne de reconnaître
Dans la rue des Vinaigriers, nous passons devant une large porte fermée derrière laquelle se profile une cour typique du quartier, envahie de plantes vertes rétrécissant le passage en forme de couloir jusqu’au bout qui s’ouvre sur une placette, dans cette perspective fuyante. Je l’indique à Caroline qui ne l’avait pas (...)
L’envers se laisse deviner
Dans le parc des Buttes Chaumont, un vieil homme portant des lunettes de soleil et s’aidant d’une canne pour marcher, s’est arrêté sur le bord du chemin pour couper les fleurs blanches d’un arbuste. Il les secoue avant de les dissimuler dans la poche intérieur de sa veste. Avec Caroline nous le regardons faire. À notre (...)
Le monde tourne sans nous
Après avoir choisi le meilleur emplacement en ville, un point de vue sans vis-à-vis, ni immeuble ni arbre, pour enregistrer le lent défilement des nuages dans le ciel, se rendre compte que finalement on ne regarde que très peu le ciel. Assis sur un banc, sur une placette adossée au mur aveugle d’un immeuble, ce qui attire (...)
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux.
« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ».
Jorge Luis Borges, Fictions
C’est revenir à soi, retomber sur ses pieds. Le paysage (...)