Chaque mois, un film d’une demie heure environ, regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux.
« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ».
Jorge Borges, Fictions
Le présent est une perpétuelle (...)
Samedi 20 juillet, dans le cadre du festival Paris l’Été, la Compagnie Carabosse a transformé le Parc de la Villette avec une installation éphémère, visuelle et sonore. À la nuit tombée, nous avons déambulé avec Caroline au milieu des flammes malgré la pluie battante. Je repensais à la mort de Jim Morrison. Tu sais ce serait déloyal. Je vais souvent au (...)
La forme détournée de l’abécédaire est un genre voué à la célébration de l’acte créateur (le livre des livres). Cette année j’ai décidé d’aborder l’abécédaire par la vidéo. Deux fois par mois, je diffuserai sur mon site, un montage d’extraits de films (à partir d’une sélection d’une centaine de mes films préférés : fiction, documentaire, art vidéo) assemblés (...)
La forme détournée de l’abécédaire est un genre voué à la célébration de l’acte créateur (le livre des livres). Cette année j’ai décidé d’aborder l’abécédaire par la vidéo. Deux fois par mois, je diffuserai sur mon site, un montage d’extraits de films (à partir d’une sélection d’une centaine de mes films préférés : fiction, documentaire, art vidéo) assemblés (...)
« La mémoire ne se déchiffre pas dans le texte orienté des successions historiques mais dans le puzzle anachronique – sarcophage avec timbre-poste, nymphe antique avec golfeuse contemporaine – des survivances de l’antiquité. »
Didi Huberman, L’Image survivante
Pas de noms ici, pas de paroles non plus. Ils sont apparus comme dans un rêve. Brume de (...)
J’ai l’impression de commencer. Chaque jour à peine.
Écrire seul. Des heures durant, hors du temps. Se demander comment il est encore possible d’écrire ainsi devant tout le monde. Se mettre à nu.
Qu’est-ce qui se cache sous cette crispation ?
Le monde n’est pas simple ni incompréhensible, entre les deux mon cœur balance.
Trouver le temps et (...)
Au-dessus du fleuve la lumière retient le regard, le soleil joue son rôle. Sur les rides de l’eau. L’air immobile ombre les arbres bleus. D’où il est aucun seuil ne s’ouvre – un miroir inverse la scène. La présence ne se peut brider : la traverser, c’est la contraindre, saisir combien près l’on sera. Cette impression de finitude, cette épiphanie du (...)
Se réveiller cette nuit-là en sursaut, en sueur, ouvrir la fenêtre de sa chambre pour faire entrer un peu d’air frais et chasser la pesante atmosphère de la pièce chargée d’électricité, entendre d’étranges bruissements suspects en contrebas de mon immeuble, s’agitant dans la cour plongée dans une intrigante pénombre bruissant de soubresauts (rôdeurs ? (...)
Dans L’étrange affaire d’Angélica de Manoel de Oliveira, Isaac, un jeune garçon tourmenté qui vit dans une petite ville du Douro au Portugal, photographe obsédé par son art, la photographie, cherche à saisir le monde qui l’entoure. Une nuit, il est appelé pour photographier une morte.
L’expérience est inédite, et lorsqu’au milieu de la prise de vue, (...)
L’exposition à ciel ouvert L’eau qui dort, de l’artiste plasticien Michael Pinsky, met en lumière les dérives de notre société de consommation, de manière poétique et pédagogique, dans le cadre de la COP21. Elle est visible sur le bassin de la Villette, face à la Géode, jusqu’au 3 janvier 2016.
Habitant du quartier depuis une quinzaine d’années j’ai connu (...)