Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux.
« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ».
Jorge Luis Borges, Fictions
C’est un lieu qui n’est ouvert qu’une fois par an. Le (...)
Après Meta Donna, Et tout soudain en rien, Suzanne Doppelt publie Un beau masque prend l’air, texte poétique en écho à 17 œuvres picturales dans lesquelles figurent des animaux.
Les animaux présents dans ces différentes œuvres ne sont jamais les mêmes d’une peinture à l’autre, ils ne représentent donc pas le portrait d’un animal, mais le décrivent dans (...)
Si toutes les feuilles de tous les arbres avaient une langue et si ses langues parlaient de vous, si elles vous décrivaient le jour et la nuit pendant des siècles, elles ne pourraient pas dire qui vous êtes.
Laura Vazquez, La semaine perpétuelle, 2021
Le temps, ici, n’a pas lieu
Une suite de séquences brèves, sans que l’image se modifie de façon (...)
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux.
« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ».
Jorge Luis Borges, Fictions
C’est la cinquième année que je reviens au Japon avec (...)
Entre deux nuages
Difficile à contrôler, ça n’arrive jamais à l’instant prévu, à l’endroit qu’on imagine. C’est désarçonnant. Premières marches de l’escalier en colimaçon, dans une sculpture monumentale de plusieurs étages (sculpture symphonique de Gabriel Loire, entièrement incrustée de vitraux colorés). On monte sans prendre garde à la hauteur du bâtiment, (...)
La profondeur d’un vertige
C’est un rêve, un rêve étrange. Je me suis réfugié avec d’autres qui comme moi semblent fuir un invisible oppresseur. Je dois rester caché pour qu’ils ne me voient pas, qu’il ne m’attrapent pas. Je progresse non sans mal à travers le dédale d’un ancien silo à l’abandon, aux murs très hauts, dont le sol est envahi par des vagues (...)
Ne dis pas n’importe quoi
Harry (Maurice Ronet dans La Piscine, le film de Jacques Deray), homme d’affaires en pleine réussite, méprise Jean-Pierre (Alain Delon) écrivain raté et lui conseille d’épouser Marianne (Romy Schneider) car il pourrait aisément la reconquérir. Harry et Marianne font des achats ensemble. Jean-Paul et Pénélope (Jane Birkin) (...)
Ni présent ni futur
La place est calme, inondée d’un soleil déjà chaud qui chasse les ombres sur les côtés, les écrase de tout son poids. Un vieil homme chauve, assis contre le mur d’un vieil immeuble où une plaque en marbre précise que Victor Hugo a séjourné enfant entre 1803 et 1805. Impassible, le regard dans le vide. Une première salve des cloches de (...)
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux.
« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ».
Jorge Luis Borges, Fictions
En cherchant des images sur mon disque dur pour mon (...)
L’autre chemin possible
Je me rends en métro dans ce quartier que je ne connais pas bien. Je visite le lieu en écoutant des lectures de textes sur le parcours. Au moment de rentrer, Anne et Joachim, mes guides du jour, me conduisent jusqu’au métro à proximité du restaurant où ils vont s’acheter à manger. Ce n’est pas la même ligne de métro que pour (...)