Le huitième numéro de la revue d’ici là est consacré à la ville :
« La forme d’une ville, hélas ! change plus vite que le cœur d’un mortel, » Charles Baudelaire.
« La forme d’une ville, hélas ! change plus vite que le coeur d’un mortel », est un vers célèbre des Tableaux parisiens de Charles Baudelaire. Julien Gracq et Jacques Roubaud ont écrit deux variations autour de ce vers, le premier dans La forme d’une ville (José Corti), et le second dans La forme d’une ville, hélas, change plus vite que le cœur des humains (Gallimard).
Sommaire du numéro :
Bande son :
Gilles Amalvi- : Ballade immobile. Voxfazer : La forme d’une ville. Cécile Portier, : Viles paroles, Ville Parole. David Christoffel : Un train pendant six heures. RadioMentale (Eric Pajot) : City Dream’s. Pierre Ménard : Vous êtes ici.
Les auteurs :
Gilles Amalvi, Jacques Ancet, Jan Baetens, Claude Ber, Sereine Berlottier, Guenaël Boutouillet, Daniel Bourrion, Martin Brink, Daniel Cabanis, Nicolas Carras, Cécile Carret, Gwen Catalá, David Christoffel, Sarah Cillaire, David Cousin-Marsy, Jean Christophe Cros, Matthew Cusick, Philippe De Jonckheere, Régine Detambel, Caroline Diaz, Michèle Dujardin, Patrick Froehlich, Virginie Gautier, Jean-Paul Gavard-Perret, Catherine Gfeller, Christophe Grossi, Maryse Hache, Lise Hascoët, Sandra Hinège, Mathilde Huron, Sabine Huynh, Jasper James, Emmanuèle Jawad, Christine Jeanney, David Lespiau, Nolwenn Letanoux, Elsa Liverani, Nadine Manzagol, Laurent Margantin, Pierre Ménard, José Morel Cinq-Mars, Ana nb, Greg Noirot, Jérôme Orsoni, Eric Pajot, Julia Pallone, Isabelle Pariente-Butterlin, Julien Pauthe, Marc Pautrel, Charles Pennequin, Jean Philippe Poli, Cécile Portier, Daniel Pozner, Béatrice Rilos, Laurent Sauerwein, Anne Savelli, Christopher Selac, Joachim Séné, Lucien Suel, Jérémy Taleyson, Mario Urbanet, Benoit Vincent, Voxfazer
Très fier de ce huitième numéro dont le thème me tient particulièrement à cœur. Comme le dit François Bon sur son site, la revue d’ici là est devenu le « vaisseau amiral de ce que nous voulons une pure instance de recherche numérique. »
La revue s’invente autour d’un thème, une phrase clé qui ouvre les perspectives d’écriture, les pistes de création. Les auteurs me proposent leurs textes par email, et cet échange avec eux est très prenant mais précieux, indispensable, c’est un dialogue qui s’enrichit au fil du temps, entre l’entrée en contact, l’envoi de leur proposition, ma mise en page, les corrections qu’on y apporte, leur aval à partir de ce que j’appelle désormais un Bon À Diffuser (BAD, mais pas si mal que ça), et la diffusion finale sur Publie.net.
La mise en page est toujours réalisée sur InDesign, et la version ePub avec audio et vidéo embarqués pour l’iPad est réalisée par Gwen Català et son studio ePub.
Il s’agit en effet d’une traduction inventive de la mise en page originale. Et le résultat est saisissant comme à chaque fois depuis le numéro 6. Un grand merci à Gwen pour son inventivité créative et sa disponibilité sans faille, nuit et jour.
Même si la version ePub est un peu lourde pour certains utilisateurs (et surtout pour leurs machines et leur connexions), il faut savoir qu’on peut lire la revue en ligne sur la liseuse web développée par Immatériel. On peut y faire des recherches sur l’ensemble du numéro, avoir accès à un sommaire dynamique. Pour une lecture optimale de la revue je vous conseille de choisir le mode Image en spécifiant Une Page ou Codex (si vous préférez lire la revue en double page), mais attention avec ce mode l’affichage des images est un peu plus long.
Pour ce numéro, Gwen m’a même proposé, associé à Lise Hascoët, un module multimédia autour de Berlin. Ce numéro 8 est à ce titre un nouveau virage multimédia pour la revue qui accueille, en plus de la bande son, trois vidéos de Patrick Froehlich, Cécile Portier et Philippe De Jonckheere. Dans la version multimédia pour l’iPad avec l’audio intégré, on peut lire la revue par l’intermédiaire d’un sommaire en image, chaque page est reliée aux autres par le biais de ce sommaire très facilement disponible, mais aussi de manière aléatoire ainsi qu’à l’intérieur des textes par l’intermédiaire de liens qui relient entre eux, sous forme d’échos et de résonances, les textes et les autres travaux de la revue.
L’idéal, je l’ai déjà écrit, serait pour moi de pouvoir créer les prochains numéros de la revue d’ici là dans la version pdf et dans la version ePub, en même temps, mais avec les spécificités de l’ePub et l’utilisation de plus plus développée du tactile sur les tablettes, c’est un peu compliqué. Nous continuons donc à travailler pour les prochains numéros de la revue, avec François Bon et Gwen Català, afin de continuer à développer ce laboratoire de création contemporaine.
Articles sur la revue d’ici là n°8 :