Promenade le long du Bassin de la Villette avec Caroline. Nous prenons un café en nous réchauffant sous le soleil. Quelques heures de travail particulièrement fluide sur Anima Sola. Quart de final de rugby France – Afrique du Sud à la télé. Dramaturgie du sport.
Nuit difficile. Nez bouché. Retour du rhume. Sentiment de lassitude. Je ne parviens pas à retourner sur Internet. Besoin de faire une pause. Je lis d’une traite le livre de Négar Djavadi : La dernière place. C’est à la fois une prise de distance avec le flux des informations qui me submerge et une prise de conscience de la géopolitique que l’autrice décrit avec une justesse incroyable. Zoom de François Bon avec Hélène Gaudy. J’écoute en préparant le dîner du soir. Riz aux champignons avec de la ricotta au citron, et soupe de courgettes à l’indienne.
Projection du film Afghanes à la bibliothèque. Salle comble. Alice m’y retrouve. Couscous délicieux à notre retour à la maison.
Pluie. Temps gris. Atelier cyanotype à la bibliothèque. Plusieurs jeunes photographes parmi les participants de tous âges. En sortant du travail, la surprise de la tiédeur de l’air. Avec l’humidité du sol, les lumières de la ville qui s’y reflètent, une douceur étrange. Nina passe la nuit à la maison avec Emin avant leur départ pour Bruxelles.
Du monde à la maison ce matin. Bonne ambiance. Musique. Écriture. Le soleil par intermittence. Je retarde le moment de sortir pour faire quelques courses. L’air est doux. Le ciel est orange à la nuit tombée. L’appartement étrangement lumineux à cette heure tardive.
Galère avec la reconnaissance de caractères. Un arc-en-ciel me distrait en pleine réunion. Je prépare les liseuses Sony devenues obsolètes pour les rapporter dans deux grands sacs plastique mardi prochain au service numérique des bibliothèques de Paris.
Tarte aux blettes, épinards, chèvre frais et pignons. Minestrone. Perdre ce qu’on a écrit pour ne pas avoir enregistré à temps son travail. Ne pas pouvoir s’empêcher de penser que ce qui est perdu devait l’être. Premier jour des vacances, du monde cet après-midi à la bibliothèque. J’aime renseigner, je m’en rends compte chaque jour un peu plus. Il pleut. J’achète des livres pour l’anniversaire de mon père.
Au jour le jour : bloc-notes quotidien