Journée pluvieuse. Ciel blanc, lumineux. Préparations de nos valises. Cette image contient peut-être... L’image peut gagner en son ce qu’elle n’a pas en visibilité. Dans la soirée, une forme noire attire mon regard recroquevillée au sol. Une araignée. Je la surveille pendant un long moment avant de m’apercevoir qu’il s’agit d’un fil noir emberlificoté sur lui-même.
Est-ce que rêver de fichier Excel ne s’apparente pas au cauchemar ? Départ Gare de Lyon à 13h54. Direct Marseille. J’apprivoise l’éclat de la ville endormie. Pincement au cœur en arrivant devant les escaliers de la Gare Saint-Charles. Hôtel Life Marseille avec vue sur le Vieux Port. Caroline a rendez-vous avec Laure et Jean-Luc, j’en profite pour me promener entre le Mucem et le Vieux-Port. Message de Pascal Jourdana. On se voit demain, je suis ravi. Restaurant La Caravelle avant de rentrer à l’hôtel.
Promenade jusqu’à la Plage des Catalans à Marseille. Nous y prenons un café. Le vent se lève soudain. Nous déjeunons en terrasse à l’Auberge des Augustines, avec Pascal et une partie de l’équipe de La Marelle, Fanny et Claude. Discussions enjouées. Je récupère des exemplaires de L’Esprit d’escalier.
Réveillés à 6h par un chant corse diffusé par la radio du bateau. Caroline et moi nous levons pour aller filmer l’arrivée à Bastia. Le ciel est couvert, d’épais nuages gris glissent de la montagne. Café Albert 1er. Lecture de Libération. Toxic de Britney Spears à la radio dans le bus qui nous conduit à Erbalunga. Café sur la marine en attendant la préparation de notre location les pieds dans l’eau. Pizza sur la place. Promenade vers le Couvent des Bénédictines fermé pour cause de vente possible.
Caroline filme à l’aube le lever de soleil sur la mer à l’horizon. Après le café, je règle avec l’aide d’OVH le problème de courriels frauduleux sur l’hébergement de mon site. Notre location en bord de mer se transforme en résidence d’écriture. Nous travaillons en écoutant le bruit des vagues qui s’échouent sous notre balcon.
Café A Strega. Je note quelques idées sur mon carnet. Je lis quelques pages du livre De la disparition des larmes de Milène Tournier. « Les nuages aussi, ils se relayent, dans le tapis brûlant du ciel ». Je découvre le texte de Goethe La Forme des nuages selon Howard : « Légères formations nuageuses, double cortège de nuages. Le soir cumulus à l’ouest, ciel rouge du couchant ». Les hirondelles volent très bas au-dessus de l’eau. Le temps tourne à l’orage.
Café Les Palmiers, Place Saint-Nicolas à Bastia. Marché derrière l’Église Saint-Jean Baptiste. Cérémonie de première communion, les enfants en aube blanche. Migliacci au brocciu et frappes corses. Nous cédons pour les secondes. Rue droite en pèlerinage. Avec le jardin Romieu mon coin préféré de la ville. Chantier à ciel ouvert. Retour à Erbalunga en bus dans l’après-midi. Écriture et photographie. Cuisine en écoutant la musique d’Antoine Ciosi.
Au jour le jour : bloc-notes quotidien