Dormir ce n’est pas seulement allumer le capiteux lumignon rouge dans la chambre obscure pour que le corps inconscient puisse vaguer à son aise en lui-même ou s’il prend l’idée d’aller au cinoche du cerveau être chauffé à blanc par les stridences supportrices de sa conscience rêveuse, laquelle se trouve intéressante et voudrait bien se mettre en scène. Non, dans la chambre les ténèbres et c’est tout, mais dehors le signal lumineux, que le sommeil, de grâce, ne rudoie pas les gens quand ils sont sans défense.
Elfriede Jelinek, Enfants des morts.