Puisque nous tournons en gardant pour centre le jour, son revers et notre repos doivent alors se superposer, à l’heure où une séquence de mots ne peut parvenir qu’en essaim de voix, enveloppant dans une étoffe douce mon corps qui filtre de moins en moins, la porte fermée, les yeux clos, au moment de glisser dans le sommeil la source de lumière où va-t-elle, et d’ailleurs ceux qui sont partis où vont-ils, cette question, probablement la dernière de la journée, traversa mon cœur, et le leur.
Ryoko Sekiguchi, Série Grenade.