Ed Fella - Documents / In the Street
Vernissage - projections, au centre international de poésie de Marseille, le vendredi 25 novembre 2011, à 18h30
In the Street, soirée de cinéma dédiée à la rue new-yorkaise, à travers le regard d’artistes, auteurs et photographes, précédée du vernissage de l’exposition consacrée à Edward (Ed) Fella.
Fotokino a construit ces dernières années un projet ambitieux consacré à l’œuvre atypique du graphiste américain Ed Fella. Construite en partenariat avec le Festival international du graphisme et de l’affiche de Chaumont, Ed Fella Documents est une rétrospective inédite en Europe, accompagnée d’un catalogue monographique co-édité par Fotokino et le Festival de Chaumont où elle a été présentée du 21 mai au 20 août 2011.
À plus de soixante-dix ans, Edward Fella est toujours en activité. Il demeure l’un des auteurs de design graphique les plus emblématiques du postmoderne américain. L’hybridation de matières, de formes, de couleurs, de sujets, et l’aisance avec laquelle il navigue d’un medium à l’autre, donnent à son art une originalité et une profondeur marquante dans l’histoire du design graphique.
À travers ses milliers de dessins, Polaroids, collages, affiches... Ed Fella explore depuis le début des années 1960 la typographie et le paysage américain, il a inventé un vocabulaire visuel dont la singularité lui vaut une reconnaissance internationale saluée cette année par le Festival de Chaumont où il était un des invités d’honneur.
Pour en savoir plus sur Ed Fella, lire Le Cahier du refuge n°206 du cipM disponible en ligne :
Ed Fella a eu la gentillesse d’accepter de participer en mars 2009 au deuxième numéro de la revue d’ici là éditée par Publie.net : Mystérieux travail d’un écart qui s’imprime.
Les vœux d’Ed Fella pour 2012 :
Présentation / In the Street :
Une soirée de cinéma dédiée à la rue new-yorkaise, à travers le regard d’artistes, auteurs et photographes.
Manhattan de Paul Strand et Charles Sheeler États-Unis, 1921, 16mm, 9’. Intertitres de Walt Whitman
Un regard brut sur New York, précurseur de nombreux documentaires urbains des avant-gardes.
In the Street de Helen Levitt États-Unis, 1952, 16mm, 16’
Associée à Janice Loeb et James Agee, Helen Levitt révèle une ville fourmillante d’où surgissent des enfants déguisés et des passants ordinaires, acteurs d’une fresque urbaine brute et poétique.
Broadway by Light de William Klein États-Unis, 1957, 35mm, 11’ « Les inventeurs de ces réclames seraient fort étonnés d’apprendre que le spectacle le plus fascinant, l’objet le plus précieux, c’est la rue transfigurée par leurs signes. »
Zorn’s lemma de Hollis Frampton États-Unis, 1970, 16mm, 60’
En ouverture du film, une voix récite vingt-quatre vers d’un livre de lecture conçu à la fin du XVIIIe afin d’apprendre l’alphabet aux enfants. Puis, l’alphabet apparaît, avec une suite de lettres de métal. Enfin, la partie centrale du film est structurée par une succession de mots, 2700 coupes d’une seconde, bouts d’enseignes et de signes en tout genre classés selon l’ordre alphabétique, qui petit à petit sont remplacés par des images. Cette substitution crée une scansion et une logique propres au film, et un jeu avec le spectateur, tenté de deviner quelle sera la prochaine lettre à disparaître, ou le lien entre la lettre et l’image qui la remplace.