j’ai perdu l’impatience ne me demandez pas comment, ça c’est fait seul, dans le fond la photo tant attendue ne change rien à notre affaire ce qui fait que ça change c’est le fait du passage à une autre perception.imperceptible. cette sorte de décor des choses on y évolue en croyants les arbres tordus sont tordus, les maisons casses casses les enfants perdus perdus jusqu’à trouver la fente des coulisses où se glisser.tout reste pareil, tout devient différent, vous comprenez ?la vue d’une autre vue comme on acquiert par la pratique un œil de photographe, une sensibilité accrue pousse la limite du cynisme l’œil du recul si longtemps j’ai cherché la porte vous sentir les mots comme une croûte, comme la peau des gens, une peau de mots, on a beau se toucher, c’est si peu juste l’écho des mots à valoir celui qui ébranle la photo est ailleurs, d’ailleurs vous ne l’atteindrez jamais plus