qui peut comprendre qu’on soit parfois dans les villes
comme en des forêts où chaque arbre vous ressemble
où chaque mouvement est vôtre où chaque cri
chaque regard se perdent dans la touffeur de l’air
où les craquements des choses
étouffent les battements du cœur
où l’odeur même du sol
est celle de votre corps
planté là sur une dalle en béton
usée par le vent et chacune de vos pensées
Raymond Bozier, L’être urbain : De l’homme dans la ville, hiérarchie, ordres, combats, Publie.net