c’est mettre les mains dans la terre, et les mains entraînent d’autres penses ou à penser à autre chose ce qui est presque pareil, sauf que là les penses naissent des mains et peut-être même de la terre qui les transmet aux mains, des penses de terre.on pourrait croire que ce sont des penses de rien tant elles sont différentes de c
elles précises, et c’est plus que précis c’est tenace et envahissant, oui on pourrait
dire
qu’elle pense vous d’une certaine faon précise et épuisante un trafic de chef de gare
subordonné aux rails pesant de toutes leurs raideurs dans une masse solide compacte
impénétrable. rien ne change rien, sinon un mouvement du corps vers l’avant,
une courbe.voyez là, dans cette robe par exemple, souvenez vous celle qu’elle gardait
pour dormir, une protection affiche, elle glisse
cause de cette robe dans une autre identité, souvenez vous ce nu du corps resté
dessous accompagnant ce nu dont elle s’emparait du visage par la bouche,
le traduisant en phrases qui coulaient en incessants filets l’une sur l’autre et la robe
s’ouvrait celle-ci imprime la ramène infiniment vers vous et dans ces jours à présent
d’une autre dimension, une autre gare, c’est plus tard, bien plus tard, qu’elle a pu
mettre les mains dans la terre sans penser à la robe.