Avec le soleil malgré le vent frais. La pierre n’a pas reçu en partage sa respiration. Dehors entier réceptif. Luxe de sortir du monde pour mieux y plonger. Étrange comme pour moi entre écrire et marcher, quelque chose avance ensemble. Le même air pris à pied ou bien assis dedans mes mots à les trier, une respiration, un souffle long, pour vivre mieux le désordre de la vie. On lui confie la veille de nos angoisses, elle se tient fidèle à leur chevet. En témoigne son œil rond, bien ouvert au matin dans la tasse de café. C’est à la gravitation surtout qu’elle a à affaire. Inattendue et inexplicable, dans cette expression ou assemblage, clameur de formules indécises. Elle s’en passe. Sous l’influence du même genre étant conjugués en dehors des normes. Je me retourne et je la vois. Elle a le sourire. Le camouflage en leur contraire sera le plus courant. C’est à la gravitation surtout qu’elle a à affaire. Nulle trace sur le ciel, pas d’accalmie en vue, tu es cachée par ton sommeil, évanouie.
Les lignes de désir est un projet de fiction, un récit à lecture aléatoire, un entrelacs d’histoires, de promenades sonores et musicales, cartographie poétique de flâneries anciennes, déambulations quotidiennes ou voyages exploratoires, récits de dérives aux creux desquels se dessinent les lignes de désir.