
La ville a changé, mais c’est toujours la ville. Ce journal aussi. Avec un mélange d’humour et de cruauté, une force expressive et une profondeur de vue, enfin un incomparable regard sur le détail des choses et des êtres, vus sans une once de sentimentalité mais avec un amour total. L’intimidation y est plus rare, le langage n’y connaît pas de fin. Ça ne va pas du tout de soi. Humeurs multiples et changeantes, presque chaque jour, chaque jour dans des énergies différentes. Lorsque les mots seront clairement prononcés, le temps sera venu de ne plus se faire d’illusions. Les images défilent au pas lent d’un moteur. Même un chantier peut sembler intime et chaleureux. Et je souris aux souvenirs des lendemains de Noël en enfance. Je n’en suis toujours pas revenu.