THE SUN SMELLS TOO LOUD
Mercredi 23 décembre 2009

Vivre est une chose, découvrir le langage afin d’exprimer la vie en est une autre. Cette merveille étonnante entre toute, douleur parfois. C’est encore de la disparition dont il est question. On ne peut s’empêcher de souligner, encore, l’absurdité du mot. On n’est pas seul dans sa tête. Lambeaux de pensée, expressions, bouts de phrases embrouillés en une polyphonie éclatée entremêlée de sons, de musiques, de chansons tronquées comme des souvenirs confus. Les mots rebondissent dans un jaillissement d’étincelles, tel un jouet mécanique soudain venu à la vie, cliquetant et tourbillonnant de bon sens. Puisque c’est l’oubli ramasser le mots dans ma bouche, rien du vent.