Dimanche 31 juillet 2005
vider le cache
Le livre est un vague amas de brouillons contradictoires. Je l’ai examiné une fois : au troisième chapitre le héros meurt, au quatrième il est vivant. c’est à cause du nom vous savez, un nom c’est juste quelques lettres il pouvait changer de nom chaque chapitre la mort du héros, c’est pour semblant J’écris sans imagination, par manque d’imagination. Ecrire, c’est le contraire d’imaginer. ça devait être ailleurs, ça s’imagine, ça part longtemps parfois dans une sorte d’oblitération mentale, a comme un remord, le goût ... les lettres, oui, il y en avait sans enveloppes sans mots, ou avec les mêmes, toujours les mêmes mots, ceux qui reviennent... des dents du remord ... est-ce cela écrire ? elle demande...mordre ? Il referme le cahier, il me le rend et il dit : Avant de se mettre à écrire un roman, il faut apprendre l’orthographe". l’intérieur du cahier, on avait mis le parc et les arbres, le voyage en autocar, tu te souviens de a ? de ce matin là ? ils avaient dit demain matin, sans se connaître sans se connaître, ils s’attendaient des mots, rien que des mots L’Histoire est un cauchemar dont j’essaie de m’éveiller. du songe net, elle garde la trace à peine une toute petite histoire bien nette pareille au songe si petite mais le trou de part en part

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