Un court instant, mille mots. Le bonheur laisse un goût de défaite.
Nos liens à l’épreuve. Je te mets au défi. Les rapports seuls sont à fixer. Chaque jour nous revenons d’où nous mène notre amour. Vague après vague. Avant, après. Dans la nuit imaginée. Peut-être déjà ailleurs. Ne pas s’arrêter. Tourner la page. Peut-être que ça sauve ?
Ici rappelle là-bas. Dans mes yeux d’autres yeux. Pas aussi simple qu’il y paraît. Intervalles des impulsions sonores. Une musique que l’on n’écouterait qu’à moitié. Dans un murmure de réacteurs. À l’abri des regards. Remonter le rêve en marche. Sourire peut-être après.
Ici, le vide. Pavés disjoints, herbes folles. Le ciel et l’eau bleu du canal jouent à cache-cache. Et les vagues de bruit dessinent dans le ciel des lignes de traverses. Pas un oiseau. Je voudrais pouvoir t’expliquer. Toutes ces lignes parallèles qui se croisent à la fin. Lumière dont nous ne dirigeons pas le parcours. Ne rien forcer.
On ne dit jamais ce qu’on voudrait. Dans le jour une autre dans la nuit. Là où l’on ne s’y attend pas. Toujours empiler les histoires. Marcher plus loin. Le rythme de mes promenades. Ne pas s’arrêter. Le corps au milieu du souffle. C’est comme ça. Comment ne comprends-tu pas ?
Le raccourcis est un chemin de terre qui longe le miroir de l’écluse toujours fermée. Chaque détail se détache de la chose, s’éloigne d’elle, se volatilise, rompt avec l’ensemble, dans un espace ou une dimension autre. Le bleu et le peu. Ne pas casser ou perdre la clé. Peut-être alors un peu de calme.
Rien n’est réel. Phénomène du présent on fera des photos fin des intermittences. Au-delà du bleu, seule réponse à la mesure de l’attente. J’attends, j’entends ce que j’invente comme un souvenir. Tout s’occupe du futur sans y penser. Et nous sommes contraints d’en arrêter la lecture.