Cet atelier figure dans l’ouvrage Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, édité chez Publie.net en version numérique et imprimée : 456 pages, 24€ / 5,99€.
Vous pouvez commander ce livre directement sur la boutique de Publie.net (une manière de soutenir la maison d’édition et ses auteurs) ou en ligne (Amazon Place des libraires, etc.) — et bien évidemment chez votre libraire en lui indiquant l’ISBN 978-2-37177-534-3, distribution Hachette Livre.
Proposition d’écriture :
Courts poèmes, notes prises à la volée, éclats, éclairs de la vie des enfants qui nous entourent, que l’on regarde avec tendresse et émotion, en surimpression de nos propres souvenirs d’enfance.
La belle vitesse, Ariane Dreyfus, illustrations de Valérie Linder, Le farfadet bleu, Le dé bleu, 2002.
Présentation du texte :
Des poèmes ? Des notes ? Des instants saisis au vol de l’émotion ? Faut-il vraiment chercher à définir ce qu’on nous propose ici ? La tendresse doit-elle absolument entrer dans un cadre ? Car il s’agit bien de tendresse et d’émotion dans ces pages que l’on tourne lentement : des éclats de la vie de Paul et d’Anne, deux jeunes enfants encore à l’âge des peluches et des shérifs qui passent dans l’escalier et le parent qui les regarde, qui les aime… Et dont les mots, autrement qu’un appareil photo saisissent les éclairs. On peut difficilement lire ces pages sans retrouver comme en surimpression ses propres souvenirs de parents, ses propres souvenirs d’enfance. Nos enfants relisent notre enfance…
Donner nos propres souvenirs à nos enfants, c’est souvent les rassurer, les aider à cheminer… Leur renvoyer par le miroir des mots leur enfance, c’est peut être leur permettre de mieux la vivre… Je ne sais pas, mais le livre est comme un petit câlin, bref mais dont le sourire dure en sourdine dans la mémoire…
Valérie Linder joue avec les taches de couleurs, à cet âge là on en a souvent plein les doigts. Il est heureux que parfois, le bout des doigts retrouvent des couleurs…
Extrait :
« Le lit est gonflé de peluches. La vie s’appuie dans les formes.
Anne qui dort ouvre les jambes. Ainsi nous naviguions parfois sans le dire.
Conversation dans l’escalier.
T’as pas vu le shériff ? Non, mais j’ai vu Maman.
Paul n’a plus besoin de nous pour attraper le sel. Ne saute pas de joie, sourit.
Si fort dans ses bras qu’elle me décrit
avec des ailes.
Anne disparaît dans le couloir.
Je dois penser très fort
J’ai une petite fille, petite.
Elle reviendra. »
La belle vitesse, Ariane Dreyfus, illustrations de Valérie Linder, Le farfadet bleu, Le dé bleu, 2002.
Présentation de l’auteur :
Née en 1958 au Raincy, elle est professeur agrégée de lettres modernes. Elle vit et enseigne en région parisienne. Elle a publié une dizaine d’ouvrages. Elle a également collaboré à des anthologies (Histoires de lectures, Lire en fête, 2001 ; Poé/tri, 40 voix de poésie contemporaine, Autrement, 2001) et publié de nombreux textes et poèmes en revues (Action Poétique, Aires, Arpa, Banana Split...)
Liens :
Interview avec Ariane Dreyfus sur le site de la revue Le Magazine des anges
Un dossier consacré à l’auteur sur le site de Remue.net
Un atelier d’écriture d’Ariane Dreyfus sur Poezibao
Présentation de l’auteur sur le site du Prix des Découvreurs de Boulogne