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La confusion de Faust, de Mathieu Brosseau
La confusion de Faust, de Mathieu Brosseau « Peut-on imaginer ainsi que la valse des sujets, de ses migrations, est la valse de la parole vivante ? demandait Mathieu Brosseau dans son entretien avec Armand Dupuy sur Remue.net. Mais qui parle ? Nous revenons là au « je » multiple dont je parlais au début de l’entretien… Le soi se disloque, se (...)
L’ampleur du mouvement
Il a imaginé un monde clos, hermétique, qui fonctionne avec ses lois, un monde rose bonbon où le mal n’arrive pas. Il doit y avoir moyen d’en jouer sans exclure tout le monde ; c’est ce que j’essaie de faire. C’est quand même drôle ou finalement il ne voulait rien dire. Ce qui est peut-être le fond de l’affaire. Totalement. C’est très fragile, il n’y a (...)
Ateliers d’écriture Master Ingéniérie du Développement Territorial
J’ai été invité récemment par Romain Lajarge, Maître de Conférence à l’Université Joseph Fourier de Grenoble, à mener, les 15 et 16 février, avec ses élèves du Master IDT-Ingénierie du Développement Territorial, des ateliers d’écriture. J’ai expliqué mon approche particulière de cet atelier dans un précédent article, et je voudrais ici restituer le résultat (...)
Décorum
Musique composée par Rodolphe Gissinger et Philippe Zulaica excepté le morceau n°04 composé par Aurore Dudevant et Philippe Zulaica. sur l’écran souvent le film je ne le vois plus distrait par le son, les bruits me portent loin de l’image je ne vois plus rien à l’écran que la bande originale. le contraire est vrai souvent. une bande son c’est un film (...)
Contre la langue
Ce qu’il faut c’est désapprendre. « Le mépris de l’orthographe est le commencement de la Poésie. Seulement, il faut que les fautes soient vraies, naturelles, pas faites exprès ; c’est-à-dire qu’il faudrait désapprendre... Tout de même, écrivons Fourvière sans s. Mais à Marseille j’ai vu sur le même tramway ces deux pancartes juxtaposées : Canebière - (...)
Le retour : Candice Nguyen | The One Shot Mi
Vase communicant : Candice Nguyen (The One Shot Mi) En savoir plus sur les Vases communicants Gare de Brest, photographie de Pierre Ménard
Au fil du temps
Je vais me promener, tous les chemins me conduisent au même endroit. Une voie sans issue. Je l’écoute me parler. Il y a eu un mot. Ce qu’il me dit : il y avait ces lits. Ces lits séparés. Elle m’a même dit qu’elle allait foncer dans l’arbre. Et je ne peux m’empêcher de voir cette image de la voiture accidentée contre l’arbre. Je poursuis mon chemin. Je (...)
Comprendre le jour
Vous êtes libre de ne pas entrer. Libre de vos mouvements. Ici, les histoires se confondent et se font écho. Dans ses girations, si terriblement matérielles que l’esprit s’en mêle, s’emmêle, c’est une machine à faire tourner l’esprit autour d’un centre qu’on n’a point vu. Existe-t-il vraiment ? Même pas sûr qu’il existe. Mais s’il n’existait pas, autour de (...)
Invisible est le travail du temps
Aller dans un endroit banal, n’importe quelle ville de banlieue fera l’affaire, y aller sans raison précise, au hasard c’est idéal, on peut prendre une carte, fermer les yeux et pointer le doigt n’importe où dessus. C’est là que je vais aller et s’y rendre sans se presser. Cette ville la visiter comme un touriste qui aurait perdu son précieux guide, (...)
Entre les lignes
Tous les mois, le premier vendredi, le même phénomène qui depuis juillet 2009, prend son essor et que François Bon décrit ainsi. Vases communicants : le livre qui se refait chaque mois. « Un livre où la notion d’écrivain s’est évaporée, il reste un ensemble non fixe d’auteurs, rassemblés en gardant leur propre singularité, leur voix. » « Phrases lues, (...)

Écriture
LIMINAIRE le 05/05/2024 : un site composé, rédigé et publié par Pierre Ménard avec SPIP depuis 2004. Dépôt légal BNF : ISSN 2267-1153
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