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Le diable probablement
Le Diable probablement est un film français de Robert Bresson réalisé en 1977. Il a obtenu l’Ours d’argent au Festival de Berlin. Charles, Michel et quelques-uns de leurs amis forment un petit groupe écologiste, qui se préoccupe de la famine, de la pollution et de l’avenir du monde. Michel est un militant qui cherche à lutter avec ses modestes (...)
La fin d’un monde
Ce n’est pas la fin du monde. Les conditions météorologiques ont toujours été à l’origine de catastrophes majeures, mais le caractère exceptionnel de certains des derniers événements est conforme aux mises en garde des scientifiques concernant le réchauffement de la planète. Les signes du dérèglement climatique n’ont jamais été en effet aussi flagrants. (...)
Fermer les yeux, c’est renoncer
La proposition de loi dite « sécurité globale » veut renforcer l’impunité des policiers en empêchant, lors de la diffusion de vidéos, leur identification. Elle porte atteinte au droit fondamental d’informer librement. Ne plus voir les images de heurts, d’échauffourées, de combats, d’agressions, les corps traînés au sol, par les bras, par les cheveux, (...)
Avancer sans chercher son chemin
Avancer sans savoir où silencieux s’élançant timide ou hésitant tuer le temps penaud à petits pas maladroit jambes et bras liés et serrés contre le corps engoncé évincé dans des vêtements trop étriqués souffrant du froid sec froissé qui serre étreint le tissu raide. Ride et sourire à la trace bouche muette le silence à l’intérieur la commissure à peine (...)
Le scandale du Madoff des manuscrits
Dans L’express, je découvre l’incroyable histoire du Madoff français, écrit par Jérôme Dupuis et Laurent Léger, qui se lit comme un feuilleton d’un autre temps. Gérard Lhéritier est l’un des plus gros acheteurs de manuscrits du monde. Les écrits de Kafka, Hugo, Mozart, Einstein, Baudelaire, Gauguin, tout y passe. Ses pièces maîtresses, désormais classées (...)
Immortels
« Mortels, mortels ? Je ne t’ai jamais dit mais nous sommes immortels. » Jouer avec le temps, le faire déjouer, se moquer de sa permanence. Une seule chose qui ne changera pas, qui malgré tous les progrès ne pourra jamais se renverser. L’immortalité est impossible. Mourir fait de nous ce que nous sommes, la durée est le sel de nos vies, son (...)
Bansky à Paris
« La peinture n’est pas faite pour décorer les appartements, c’est un instrument de guerre offensif et défensif contre l’ennemi. » Pablo Picasso Les murs de la capitale attestent depuis quelques jours du passage de l’artiste de rue Bansky. Les formes se détachent du mur qui leur sert de support, elles nous arrêtent, nous arrachent à ce temps et à ce (...)
Figures de la violence
J’ai vu il y a quelques semaines une vidéo d’octobre 2011 sur une manifestation contre la tauromachie à Rodilhan. Les militants s’étaient assis au milieu de l’arène, empêchant l’entrée des taureaux sur la piste et le début de la corrida. Dans cette vidéo d’une rare violence on aperçoit les militants recevoir des coups de pieds, des coups de poings, subir (...)
Les rochers dans le ciel
« « La ville », a écrit un des pères de la sociologie américaine, « est quelque chose de plus qu’un simple agglomérat d’individus et de moyens sociaux – rues, édifices, lumières, tramway, téléphones, etc. ; quelque chose de plus qu’une simple constellation d’institutions et d’appareils administratifs – cours de justice, hôpitaux, écoles, police et (...)
Pour Aslı Erdoğan
Je réponds à l’appel lancé par Tieri Briet et Ricardo Montserrat Galindo sur Diacritik : diffuser, le plus largement, le plus fort possible, la voix de celle qu’un régime autoritaire croit pouvoir étouffer. Mobilisons-nous, relayons la liberté. Aslı Erdoğan est une romancière turque, journaliste et militante pour les droits de l’homme. Elle a d’abord (...)
Tirer son épingle du jeu
Suite au vote des Britanniques en faveur d’une sortie de leur pays de l’Union européenne (Brexit), un utilisateur du réseau social Twitter a utilisé l’emblème de l’épingle à nourrice en signe de solidarité envers les immigrés et les minorités après avoir observé un regain d’attaques contre ces populations. La récente campagne de l’élection présidentielle (...)
Nous n’avons pas peur des ruines
Nous n’avons pas peur des ruines, c’est écrit en toutes lettres sur le mur. Le mur se dresse en nous-mêmes. La crainte est complice de la curiosité. Il y a une suite d’images, la violence de ce qu’elle nous montre, ce qu’on ne veut pas voir, ce qui les réunit, les yeux dans les yeux, c’est cela qui donne l’envie d’écrire le texte, nous y (...)
Le livre n’est pas un objet de consommation
« Les plats se lisent, les livres se mangent ». Marcel Proust Ne lisez plus. Dévorez. Cette injonction figure dans la dernière publicité de la liseuse d’Amazon, le Kindle Paperwhite. Avec Kindle Paperwhite, découvrez une nouvelle façon de savourer vos livres. Au menu : des millions de livres, du classique au dernier best-seller. (...)
Je ne suis pas en guerre
« Ceux qui sont prêts à sacrifier une liberté fondamentale pour une petite sécurité temporaire ne méritent ni l’une ni l’autre et finissent par perdre les deux. » Benjamin Franklin, 1775 Je ne suis pas en guerre. Je suis en colère, mais je ne suis pas en guerre. Je suis abasourdi par le bruit et la fureur, par les images d’une guerre qui n’en est pas (...)
Karma Police : surveillance massive des données des internautes révélée par Edward Snowden
Hier, j’ai vu Edward Snowden, informaticien américain et lanceur d’alerte à l’origine du scandale des écoutes de la NSA, ouvrir un compte sur Twitter par ces mots : Can you hear me now ? — Edward Snowden (@Snowden) 29 septembre 2015 J’ai repensé au
Trouver refuge
La valeur des mots. Celle qu’on leur accorde. Leur poids face à celui des photos pour reprendre le slogan d’un journal que je ne lis pas. Le poids des mots, le choc des photos. Les images nous envahissent au quotidien. Et les mots sont à la traîne. Des mots sans image, dans ce blanc laissé, cette béance, ce jeu dangereux, d’incertitude et de doute, (...)
Ouvrir les yeux
Dans son article Le mur qui efface les migrants, paru le 1er septembre sur son site, Olivier Ertzscheid interrogeait à juste titre notre positionnement et/ou notre engagement politique face à l’afflux des migrants : « Désemparés devant l’afflux et la violence des situations autant que paralysés par la neutralité sémantique du mot. Les mots ne (...)
Je suis sur écoute
« Il reconnaît qu’il ignore la loi, et il affirme en même temps qu’il n’est pas coupable ! » Le Procès (traduction d’Alexandre Vialatte), dans Œuvres complètes, Franz Kafka, Gallimard, 1984. Rien à cacher ? Le projet de loi relatif au renseignement a été soumis à l’examen accéléré de l’Assemblée nationale. 63% des Français sont favorables à une (...)
Une histoire, une mémoire
En Irak, l’organisation État islamique (EI) a mis en ligne, samedi 4 avril 2015, une vidéo montrant ses soldats djihadistes à l’œuvre dans la destruction de la cité antique d’Hatra, premier site irakien inscrit en 1985 sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Dans cette vidéo de plus de sept minutes, on y voit des hommes frapper les bas-reliefs à (...)
Fermeture au noir
« On se tourne vers le monde, on se tourne vers soi. » Quelque chose noir, Jacques Roubaud Basculer du jour à son reflet de l’autre côté de la nuit. Dans le noir. D’un bleu très noir. Dans le noir d’une nuit interminable. L’époque est frontale, sans concession. L’affrontement, inévitable. Un rien peut déclencher l’étincelle fatale. Mais c’est à petit feu (...)
Rosetta : le monde est stone
Le fil d’actualité s’est enflammé hier sur les réseaux sociaux à propos de la sonde européenne Rosetta qui a réussi a poser en douceur son robot atterrisseur Philae, à la surface de la peu hospitalière comète Tchourioumov-Guérassimenko. Une opération inédite dans l’histoire de l’exploration spatiale. Devant cette effervescence, je ne peux m’empêcher de (...)
Une sacré machine à écrire
Est-ce que la Torah peut être écrite par un robot ? Sans utiliser les techniques d’impression numériques, mais en adoptant une écriture qui se rapproche de la graphie humaine. C’est le pari d’un groupe d’ingénieurs allemands, rotolab, qui s’est lancé dans la construction de bios [bible], un bras robotisé pour écrire la Bible juive, l’Ancien Testament et (...)
Voyage au centre de la Terre
La semaine dernière, un pilote d’hélicoptère a découvert un trou profond de quelques 70 mètres sur la péninsule de Yamal en Sibérie. [9] Un trou profond découvert sur la péninsule de Yamal en Sibérie Après la découverte à la mi-juillet 2014 d’un second trou géant repéré à 50 kilomètres du premier, le mystère s’éclaircit mais ce qu’il annonce est (...)
L’icône anonyme
Le 5 juin 1989, à proximité de la place Tian’anmen, au sud de la Cité interdite à Pekin, au deuxième jour des violentes répressions entreprises par le gouvernement chinois à l’encontre des manifestations qui se déroulèrent entre le 15 avril 1989 et le 4 juin 1989 sur la place, un homme s’est tenu à 800 mètres à l’est de la porte Tian’anmen, au carrefour (...)
Se comprendre en parlant une langue différente
J’ai assisté à une scène très émouvante il y a quelques jours, assis aux côtés de ma fille aînée, dans une salle de cinéma avant le début de la projection du film X-Men days of future past. Mes voisins de rangée discutaient ensemble chacun dans sa langue. Elle parlait en français et son ami anglais, tenait conversation avec elle, sans avoir besoin (...)
Adieu au langage
Je n’ai pas encore vu Mommy, le film de Xavier Dolan, jeune réalisateur qui vient d’obtenir le Prix du Jury lors du dernier festival de Cannes exæquo avec le film de Jean-Luc Godard : Adieu au langage. Mais l’enthousiasme de nombreuses personnes à l’écoute de son discours, que je trouve pour ma part plutôt mièvre, m’a surpris : « Accrochons nous à (...)
Le visage d’une ville se dessine en campagne
Je n’ai pas compris tout de suite ce qui était en jeu. Lorsque j’ai vu pour la première cette photographie, j’ai été cueilli, surpris, saisi, et j’avoue, je suis resté plusieurs jours ainsi, médusé. Sans savoir comment réagir. Quelle position adopter. Cette photographie me fascinait. La candidate de droite à l’élection municipale de Paris, Nathalie (...)
La fracture numérique
Je n’ose me l’avouer, le dire à haute voix, confesser ce qui m’arrive depuis plusieurs jours, mais je demande si je ne perds pas la raison, ça ne tourne plus très rond dans ma tête, au début j’ai mis cela sur le compte de la fatigue, trop de projets menés de front, et malgré la décision d’en faire moins, la pile des choses à faire grandit chaque jour un (...)
Mon beau sapin
Comme chaque année, une fois Noël passé, des millions de sapins sont lâchement abandonnés au bord des routes, des rues et des ruelles des pays de tradition chrétienne. La tradition chrétienne veut d’ailleurs qu’il reste dans son habit de fête jusqu’au 6 janvier, jour de l’Épiphanie. Mais dès le début janvier j’en ai vu de très nombreux traîner en ville. À (...)
Rien ne se perd, tout se transforme
Les lumières s’éteignent, le piano se met à jouer tout seul. Plan fixe sur des couloirs vides, des vérandas désertes mais aussi sur des paysages inhabités, des arbres isolés, quelques rares fleurs, un poteau télégraphique, du linge qui sèche au vent. On dit juste ajournement le temps de faire retomber la pression. Mettons à part la question des bons (...)
Ça c’est un cri
Ces nuages là-bas ont crevé ici, dans l’heure qui vient de s’écouler. En sortant de chez moi avec Caroline, notre immeuble est situé en retrait de la rue, qui sans être très passante est tout de même bruyante, ce qui nous protège de son agitation urbaine et de ses bruits réguliers, il nous faut emprunter une longue allée droite avec un tout petit (...)
La photographie est mon langage
Il y a deux temps seulement (un présent futur, et un passé qui peut être aussi un présent). J’ai voulu leur montrer qu’ils se trompaient de combat. Évidemment ça n’a pas marché, mais j’ai tenté. Je ne pense pas que tout soit terminé. Jusque là rien d’inquiétant. Les développements futurs ne dépendront pas seulement de la technologie, mais surtout de la façon (...)
Douceur de n’avoir rien à dire
Il y a quelque chose qui se passe. Il faut prendre position. Le modèle d’accumulation infinie est devenu impossible. J’avais trouvé ma piste, ma route. Avant je me forçais, je faisais semblant, j’essayais de correspondre, de ressembler. Le fait est passé sous silence. Peut-on vivre sans croissance ? Écrire, c’est comme prolonger la vie des rêves, un (...)
Regard de l’envers du monde sur son endroit
Le photographe argentin Daniel Mordzinski, grand portraitiste, collaborateur régulier du bureau parisien du journal espagnol El Pais depuis une quinzaine d’années, accuse le journal Le Monde d’avoir détruit l’ensemble de ses archives et de ses négatifs originaux. Le journal Rue 89, publie la version des faits selon Daniel Mordzinski qui raconte ce (...)
Simple comme un coup de fil
Photographie de Geoffrey Dorne Un matin, Geoffrey Dorne, designer graphique dans l’édition et le numérique, décrit sur son site ce qu’il voit depuis sa fenêtre en le prenant en photo : un camion qui désinstallait une cabine téléphonique. Et, comme il apprécie le détournement, le hacking, la création spontanée et les usages détournés, il présente sur (...)
Remettre les pendules du droit à l’heure
Je vois passer les annonces les plus farfelues autour des dérives du copyright réunies par Lionel Maurel sur Twitter autour du mot clé #CopyrightMadness et qu’il recense également sous la forme d’un Storify : chroniques de la propriété intellectuelle en délire. Par exemple : Le village de Laguiole dépossédé de son nom. Des étudiants en art forcés (...)
L’éblouissement et l’effroi
Tous les dimanches je vais courir jusqu’à Pantin, en longeant depuis Stalingrad le canal de l’Ourcq. Hier, je suis retourné sur le Chemin de Halageà Pantin, faire le tour de l’ancien bâtiment des Magasins généraux des douanes abandonné. L’accès au bâtiment est désormais interdit par de grands panneaux annonçant surveillance 24h/24h. La mairie de (...)
La vraie vie
Je ne supportais pas qu’il ait aimé une autre femme au point de lui faire un enfant. Je suis tranquille jusqu’à la prochaine inconnue qui débarquera dans la vie professionnelle de mon homme. Pourtant, il est gentil, il ne joue pas la-dessus. Je découvrais un petit garçon inféodé à sa mère, incapable de se poser en tant qu’homme. Dès qu’il évoquait sa (...)
Bottin vs Gallimard
L’appel du 15 juin, lancé par Actualitte.com, auquel il participe avec des éditeurs numériques tels que Publie.net, Numériklivres ou La souris qui raconte, veut rendre hommage à Sébastien Bottin, homme d’annuaire pour mettre en avant la mutation numérique et déplorer qu’une poignée de puissants éditeurs - dont Gallimard, bien sûr - fassent l’autruche. (...)
Gil Scott-Heron : I’m always here
Au printemps 2010, Gil Scott-Heron sortait son premier disque depuis 16 ans :I’m new here. Nouveau peut-être, mais « je ne suis pas devenu quelqu’un de différent », affirmait-il dès le premier couplet. I’m new here a été l’occasion pour Gil Scott-Heron de rendre un bel hommage à la femme qui l’a élevé, sa grand-mère. Né à Chicago en 1949, il est envoyé à (...)
L’ampleur du mouvement
Il a imaginé un monde clos, hermétique, qui fonctionne avec ses lois, un monde rose bonbon où le mal n’arrive pas. Il doit y avoir moyen d’en jouer sans exclure tout le monde ; c’est ce que j’essaie de faire. C’est quand même drôle ou finalement il ne voulait rien dire. Ce qui est peut-être le fond de l’affaire. Totalement. C’est très fragile, il n’y a (...)
Contre la langue
Ce qu’il faut c’est désapprendre. « Le mépris de l’orthographe est le commencement de la Poésie. Seulement, il faut que les fautes soient vraies, naturelles, pas faites exprès ; c’est-à-dire qu’il faudrait désapprendre... Tout de même, écrivons Fourvière sans s. Mais à Marseille j’ai vu sur le même tramway ces deux pancartes juxtaposées : Canebière - (...)
La stratégie de la tension
Manifestation artistique, Paris, 10ème À quoi s’affairent les hommes que l’on distingue au centre de cette image ? Un mouvement à surprises. Insaisissable mouvement. Nous sommes toujours au fond du trou, et même des trous (assurance maladie, caisses de retraite...). On ne voit pas le bout du tunnel. Il n’y a plus d’essence dans certaine stations. (...)
Tout doit disparaître
Rue de Tokyo au Japon de nuit Il y a des jours qui sont quand même pires que les autres. Le sentiment de perdre un repère. Peut-être seulement un mot, son absence. On parle beaucoup de violence, dans la monde d’aujourd’hui. Ce qui fascine en même temps que d’effrayer un peu. Mais il n’y a qu’un saisissement, d’angoisse ou d’émerveillement. Celui du (...)
L’Illusion comique finit en tragédie, par Anne-Marie Garat
21 % seulement des Français jugent plutôt positif le bilan de Nicolas Sarkozy. Un record de désillusion. L’article de Gérard Courtois paru dans Le Monde du 13 avril, dresse un bilan pertinent de la présidence actuelle. Anne-Marie Garat, écrivain, avait adressé à l’époque de l’élection de Nicolas Sarkozy un article que Gérard Courtois n’avait pas alors (...)
L’innommable
« Où maintenant ? Quand maintenant ? Qui maintenant ? Sans me le demander. dire je. Sans le penser. Appeler ça des questions, des hypothèses. Aller de l’avant, appeler ça aller, appeler ça de l’avant. » L’innommable, Samuel Beckett Au début c’est une prévision de tempête. On donne juste l’alerte. Et si l’on proposait de nommer les dépressions et (...)
KISS AND CRY
Un ensemble de rues et d’impasses qui s’enchevêtrent et dans lesquelles on ne s’aventure jamais sans redouter un traquenard. Une démarche expérimentale. J’y arriverai pas, j’y arriverai pas. Rhythme est devenu rythme. Ce qui est dur, c’est de savoir que j’étais prêt pour cette compétition. Imaginez, on écrirait porter, portée, portées, portai, portait, (...)
Des poèmes à partir des mots des autres
Une multitude de tous petits morceaux de papier qui sont posés partout, sur les meubles, sur les appuis de fenêtres, au revers de certains meubles, sur les tables, des milliers et des milliers de mots, de tailles un peu variables, de la taille d’une épingle à nourrice ou un peu plus gros. Ces mots sont découpés dans des journaux Roumains. Elle parle (...)
Le travail des preuves
« Les spéculations qui parsèment le Journal, j’ai conscience qu’elle ne relèvent pas du bon sens près de chez nous. Elles ne relèvent pas de l’espèce de bon sens ni poétique ni philosophique, que cultive remarquablement un essayiste comme Pachet aujourd’hui. Ce ne sont pas seulement des notes vécues. Ce ne sont pas des vécus recyclés, à deviner. La (...)
LIMINAIRE le 18/03/2024 : un site composé, rédigé et publié par Pierre Ménard avec SPIP depuis 2004. Dépôt légal BNF : ISSN 2267-1153
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