Planche-contact : Écriture photographique et mémoire du processus créatif.
Tous les jours je prends une photographie et je la diffuse sur le site Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes. À la fin de la semaine, je reprends l’ensemble des photos pour les diffuser dans un article avec le texte que j’ai écrit à partir des phrases trouvées pendant la semaine.
Cela dans l’écoute, la forme des pas, l’écho de ces voix repartent dès l’aube. Comme ils regardent autour d’eux debout sur le bitume. Des trous dans son récit, des points obscurs, des incohérences même. Entre un mot qui me livre et un mot qui me voile. Le spectacle donne sur un mur blanc et une porte close. Ici, les souvenirs sont des gestes souterrains. J’habite un lieu défondé. Si on est seul sur la route on n’y est pas pour autant solitaire.
Cela dans l’écoute, la forme des pas, l’écho de ces voix repartent dès l’aube. Sans filet 145 (Jean-Yves Fick)
Comme ils regardent autour d’eux debout sur le bitume. Croquis, 159 (Sébastien Ménard)
Des trous dans son récit, des points obscurs, des incohérences même. Un sens cohérent, Claude Simon (Association des lecteurs de Claude Simon)
Entre un mot qui me livre et un mot qui me voile. Aporos 1 / 107 (Francis Royo)
Le spectacle donne sur un mur blanc et une porte close. Marcel Proust et la mer (Les rêves)
Ici, les souvenirs sont des gestes souterrains. J’habite un lieu défondé. Défondation (Chroniques d’une avatar, Marie-Hélène Voyer)
Si on est seul sur la route on n’y est pas pour autant solitaire. Claude Dourguin, "Chemins et routes" (Un certain malentendu, Claude Chambard)