Planche-contact : Écriture photographique et mémoire du processus créatif.
Tous les jours je prends une photographie et je la diffuse sur le site Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes ou sur Twitter. À la fin de la semaine, je reprends l’ensemble des photos pour les diffuser dans un article avec le texte que j’ai écrit à partir des phrases trouvées pendant la semaine.
Premier bilan à mi-parcours : Planche-contact : mots clés
Des phrases écrites sur les vitres, dans le plein jour. Séparé du monde, et sans nulle rupture cependant. Chevaucher l’indescriptible, un jour même notre poussière aura un sens. La vie de ces ombres invisibles à la lumière des lampadaires. La phrase vide brûler au feu d’une promesse. Les donner à voir, tenter de leur donner une autre dimension, les réinventer. Le retour n’est jamais le retour. Les mouches, toujours, et le feuillage.
Place de la Bastille, Paris 11ème, dimanche 8 juillet 2012, 11h20. Des phrases écrites sur les vitres, dans le plein jour. La culpabilité (Les rêves)
Séparé du monde, et sans nulle rupture cependant. Que l’anneau des forêts vienne enclore (Jean Prod’hom)
Chevaucher l’indescriptible, un jour même notre poussière aura un sens. Aporos 1 / 194 (Francis Royo)
La vie de ces ombres invisibles à la lumière des lampadaires. Fenêtre Ouverte Sur Abandon (Comme un rat fait son terrier)
La phrase vide brûler au feu d’une promesse. — corps absent — (Déborrah Heissler)
Les donner à voir, tenter de leur donner une autre dimension, les réinventer. les terrains vagues dans la ville (Emmanuelle Gabory)
Le retour n’est jamais le retour. Les mouches, toujours, et le feuillage. Comme si de rien, Jacques Ancet (Terres de femmes, Angèle Paoli) (Christine Jeanney)