Planche-contact : Écriture photographique et mémoire du processus créatif.
Tous les jours je prends une photographie et je la diffuse sur le site Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes ou sur Twitter. À la fin de la semaine, je reprends l’ensemble des photos pour les diffuser dans un article avec le texte que j’ai écrit à partir des phrases trouvées pendant la semaine.
Premier bilan à mi-parcours : Planche-contact : mots clés
Toujours le même vertige, la même sensation de passer à l’extérieur du temps. Garder mémoire, laisser traces, faire signes : immémorial geste humain. Un travail inscrit dans la lenteur, des cadres très soignés, le temps qui passe. Être seul dans une rue si étroite qu’on ne pourrait croiser que son ombre. Enlever en passant parmi eux un peu de la poussière qui les décolore. L’esprit se tend, la main frôle la feuille de quel corps habitée ? Le photographe traque la mélancolie du présent afin de réaliser de belles images du passé.
Toujours le même vertige, la même sensation de passer à l’extérieur du temps. Le goût de la route (Laure Moreli)
Garder mémoire, laisser traces, faire signes : immémorial geste humain. Relier fragments épars... (Franck Queyraud)
Un travail inscrit dans la lenteur, des cadres très soignés, le temps qui passe. Un morceau de terre, perdu dans l’océan (Emmanuelle Gabory, Les carnets photographiques)
Être seul dans une rue si étroite qu’on ne pourrait croiser que son ombre. Écrire un poème (Romain Verger, Membrane)
Enlever en passant parmi eux un peu de la poussière qui les décolore. Bambou, de Jean-Christophe Bailly (Laura-Solange, Jardin d’ombres)
L’esprit se tend, la main frôle la feuille de quel corps habitée ? Fin d’été (Philippe Aigrain, Atelier de bricolage littéraire)
Le photographe traque la mélancolie du présent afin de réaliser de belles images du passé. 1663 (Éric Chevillard)