Planche-contact : Écriture photographique et mémoire du processus créatif.
Tous les jours je prends une photographie et je la diffuse sur le site Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes. À la fin de la semaine, je reprends l’ensemble des photos pour les diffuser dans un article avec le texte que j’ai écrit à partir des phrases trouvées pendant la semaine.
À mesure que ma maison se vide sur la ville et que mon adresse s’efface. Un vertige se produit, qui a l’éclat de notre propre disparition. Pour éclairer les morts comme un scintillement. Tout trajet est à l’épreuve de la seule volonté. Ils convoquent des souvenirs, soulignent des absences. Et l’instant qui commence, un récif que tout aurait fait bouger. Le temps s’est mis à passer en accéléré.
Rue Jean Moinon, Paris 10ème, dimanche 29 janvier 2012, 14h. À mesure que ma maison se vide sur la ville et que mon adresse s’efface. Habiter Tokyo (Pierre Vinclair)
Un vertige se produit, qui a l’éclat de notre propre disparition. Les idées heureuses (Didier da Silva)
Pour éclairer les morts comme un scintillement. La pomme, de Jean-Marc Thévenin (Lucien Suel)
Tout trajet est à l’épreuve de la seule volonté. Lettre ouverte de Mathieu Brosseau (Libr-critique)
Ils convoquent des souvenirs, soulignent des absences. (Chiharu Shiota à la galerie Templon (Archéologie du futur)
Et l’instant qui commence, un récif que tout aurait fait bouger. Le lieu exact, de Bernard Vargaftig (Un nécessaire malentendu, Claude Chambard)
Le temps s’est mis à passer en accéléré. Hublots (Philippe Annocque)