Planche-contact : Écriture photographique et mémoire du processus créatif.
Tous les jours je prends une photographie et je la diffuse sur le site Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes ou sur Twitter. À la fin de la semaine, je reprends l’ensemble des photos pour les diffuser dans un article avec le texte que j’ai écrit à partir des phrases trouvées pendant la semaine.
Premier bilan à mi-parcours : Planche-contact : mots clés
Les grains de sable, travaillés travaillant, sans répit dans l’atelier des millénaires. Écart de temps, comme un écart de lieu, n’appartenant ni au temps ni au lieu. Vers le chemin blanc - j’attends le mouvement le plus petit - celui de l’herbe inclinée. Fraîcheur de l’invisible ramenant une belle marée de frissons. Des problèmes avec les miroirs, les couloirs, la mémoire. Des glissements incessants. Par moments, le travail, nous sommes loin du travail.
Il est des fantômes qui s’obstinent, ils s’accrochent à vous et alourdissent la marche. Le chemin (Fabienne Swiatly, La trace bleue)
Les grains de sable, travaillés travaillant, sans répit dans l’atelier des millénaires. Lorand Gaspar, Sol absolu (Florence Trocmé, Poézibao)
Écart de temps, comme un écart de lieu, n’appartenant ni au temps ni au lieu. Un écart de temps (Hélène Epaud)
Vers le chemin blanc - j’attends le mouvement le plus petit - celui de l’herbe inclinée. du sommeil de l’araignée (ana nb, Effacements)
Fraîcheur de l’invisible ramenant une belle marée de frissons. de l’air (Anna Jouy)
Des problèmes avec les miroirs, les couloirs, la mémoire. Des glissements incessants. Petit travail d’écriture (Klimperei)
Par moments, le travail, nous sommes loin du travail. Poème express n°365 (Lucien Suel)