Tout a commencé par des promenades quotidiennes sur les quais de l’Île Saint-Louis. « Le tour de cette île est devenu délicieux pour moi. Tous les jours y sont inscrits sur la pierre : un mot, une lettre exprime la situation de mon âme ». [1] Je n’osais plus y retourner sans toi. Inscrire et réinscrire pour que rien ne soit effacé. Rétif de la Bretonne (...)
« Étant donnée, écrit Ariane Mayer, dans le Répertoire des arts et littératures hypermédiatiques du NT2 est une fiction transmédia interactive créée par Cécile Portier et centrée sur une réflexion autour de la trace numérique. L’intrigue fait intervenir deux personnages indéfinis, apparaissant sous forme de pronoms : « elle », une femme découverte (...)
Il y avait dans le dessin de son tatouage aux volutes sinueuses, un élément indescriptible qui te fascinait, comme toute forme lointaine dont le message secret nous intrigue, dans l’incapacité de son déchiffrement, l’espoir d’en trouver le sens, tu l’observais longuement, en t’appliquant à rester bien attentive face à ce dessin, dont l’encre traçait sur (...)
Dans les draps, l’ombre que leurs plis forment dessine le portrait d’une femme ou d’un homme. Mémoire de nos mouvements nocturnes dont il reste au matin les traces dans les ondulations du tissu, qui se répercutent parfois comme en écho, sur la peau de notre visage, mémoire à fleur de peau. J’imagine une chaîne de montagnes derrière laquelle le soleil (...)
Je marche dans mes traces Rue de Crimée, Paris 19ème
On le sait c’est le début d’une histoire, elle débute souvent ainsi, vous vous engagez sur un chemin et très rapidement vous vous éloignez de la voie toute tracée, vous sortez des sentiers battus, de la même façon apercevoir la silhouette d’un homme ou d’une femme et, sans raison apparente, sans (...)
En citant Georges Perec et son Je me souviens en introduction d’Oslo, 31 août, qu’Arte diffusait il y a quelques jours, l’excellent film du réalisateur norvégien Joachim Trier s’élance dans un entrelacs polyphonique de voix et de souvenirs de la capitale norvégienne. Ce leitmotiv est ensuite repris au milieu du film quand Anders, le personnage central, (...)
Ce workshop, au Centre culturel Bellegarde à Toulouse qui s’est déroulé du 8 au 10 avril 2015, dans le cadre du festival Empreintes numériques, a été l’occasion d’expérimenter pendant trois jours, la rephotographie, en utilisant la photographie, la vidéo, l’enregistrement sonore, et l’écriture. En explorant les rues de la ville, les participants ont pris (...)
L’artiste Paolo Cirio qui s’attaque à Google Street View à travers sa série Street Ghosts qui reproduit des silhouettes capturées par la caméra intrusive de Google et les reproduit en taille réelle sur les murs des rues de Londres, Berlin ou encore New York, est l’invité des Empreintes numériques qui lui consacre une exposition.
Mercredi 8 avril, (...)
L’exposition d’Éric Rondepierre à la Maison Européenne de la Photographie développe une vision panoramique de l’œuvre du photographe avec une dimension rétrospective sur le travail de photographe, en exposant l’ensemble des séries réalisées par Éric Rondepierre durant les vingt dernières années. Eric Rondepierre
Le travail photographique d’Éric (...)
Sur la place de la Grande Mosquée, le bruit de l’océan dont les déferlantes se brisent dans un nuage brumeux qui surplombe la jetée. Coups de sifflets répétés. Il y a un langage du sifflet comme une langue des coups de klaxon, mais parfois l’erreur se glisse dans les propos et leur compréhension par les autres. Le gardien à l’abri dans sa guitoune en (...)