Dans la préface à sa traduction du suédois des œuvres complètes de Tomas Tranströmer, Jacques Outin écrit : « Le passé et l’avenir sont ainsi englobés dans le présent. « Les événements futurs, ils existent déjà ! » peut-on lire dans un poème les concrétisant dans « une foule de gens qui murmurent au-delà des barrières. » Les témoignages de cette présence du (...)
J’étais invité vendredi 30 septembre et samedi 1er octobre, à participer au 2ème Salon du livre d’artistes, à Lucinges : "Matière(s) à lire, poésie à toucher" :
Fondé en 2009 autour de la donation de 107 livres d’artistes de Michel Butor, habitant de la commune depuis une vingtaine d’années, et de l’acquisition de la maison-forte dite « Château de (...)
Un lieu – la résurgence de la Sorgue à Fontaine-de-Vaucluse –, un livre de géographie, un tableau de Giorgione, un commentaire de Lucrèce par Bergson, une forme poétique de Pétrarque sont les éléments qui, agencés en un système circulaire de résonances et d’échos, composent La Vallée close, le film de Jean-Claude Rousseau.
De 1984 à 1995, le cinéaste se (...)
L’innocence s’acquiert au fil de l’instinct. La mémoire choisit, elle retient ou efface, le souvenir appelle et l’oubli nous aveugle. Sa bouche ressasse, elle essuie les traces. Ici, pour vous, je passe et moi ici j’ai peur. Pas le droit de chercher par vous-même la vérité des faits. Le pli marque donc une limite interne. Il faut l’entendre dans le (...)
Lucien Suel est un écrivain tendance post-dada, poète beat, poète à contraintes (avec ses poèmes justifiés et ses poèmes express), romancier, blogueur, épistolier, collagiste, musicien, jardinier, buveur de bière, grand lecteur, performeur, mais avant tout poète. William Brown, Approaching Storm, Guarbecque 1.
Ses œuvres imprimées tout comme ses (...)
Chapter 19, extrait de Dust Lane, de Yann Tiersen
Sur les routes, le rêve d’une chose
tout ce qui, du sein d’une époque cherche à s’arracher
à la pesanteur ou à la répétition
dans une éclaircie, la joie
Dans un espace jalonné dans une chronologie flottante et lacunaire
l’esquisse d’un sentiment (...)
Après avoir suivi l’atelier d’écriture de François Bon à Ouessant d’après Armen de Jean-Pierre Abraham, sans participer, mais saisi par la qualité et la variété des propositions des participants au Musée des phares et balises d’Ouessant (quelques photographies en ligne), je décide de participer en ligne, directement sur mon site, cet atelier inspiré des (...)
On ne tente pas de figer ce n’est pas ce qu’on voit en prenant une photographie, on souhaite se projeter dans une image qu’on a en tête, que le paysage, l’objet, la personne qu’on photographie ravive en nous, l’espace d’un instant, et l’on essaye tant bien que mal de la retrouver ainsi cette image invisible, de la révéler par l’intermédiaire d’une (...)
La Figue de Francis Ponge, comme la fugue incessante du poème fuyant le sens à la recherche du son comme seule idée et matière première. Poème en boucle qui se décline sous toutes ses coutures. Poème en train de s’écrire. Série de photographies d’un même motif qui attire le regard, la figue et ses feuilles, le jour, la nuit. Poème qui se défait, une à une, (...)