deux temps trois mouvements sur Publie.net
La première mise en ligne de ces textes a été réalisée sur le site Liminaire, de janvier 2005 à décembre 2006. Il s’agit du journal poétique que j’ai tenu chaque jour durant ces deux années, accompagné de 12 photographies.
Quand j’ai choisi de réunir en début d’année 2010 tous mes sites en un seul en ajoutant (...)
Le soleil est haut dans le ciel, c’est un beau jour d’été. Il fait chaud, l’air est lourd, pas un souffle de vent. L’homme dort à même le sol, sommeil d’ivrogne, lourd et fatigué. Il a échoué là, sur le trottoir, sans savoir où il est, ce qu’il fait là. Il a fermé les yeux et tout oublié. Son souffle est épais, aviné, troublé. Je l’entends, passant à ses (...)
C’est un lieu que je connais bien, tous les matins le même rituel pour aller prendre mon train, remonter la rue à l’ombre écrasante du bâtiment de la SNCF. Le mur nous soutient, nous guide, avec la ligne de soutènement qu’il trace à nos côtés. Je parviens finalement tout en haut de la rue. Là, tout s’ouvre, se dégage à ma vue. Attendre avant de (...)
Dans ce passage guère accueillant, qui conduit au parking de cet immeuble sans charmes, ce lieu qui n’est pas un lieu, lieu de transition plus qu’un lieu de passage, tout en longueur, on n’y traîne guère. L’immeuble est au bout, en retrait de la rue, assurant la relative tranquillité de ses habitants. Une fois passé le porche d’entrée, dans le mur, (...)
" Tout objet du monde, lieu ou corps, visage et regard, est, en photographie, proprement du nuage. "
[1]
Comme le rappelle François Bon dans son article Objets éclatés du lire, faisant écho au texte de Christian Fauré qui parle d’orages sémantiques (condensation de textes et liens Internet sur un contenu précis, susceptibles d’une brusque (...)
J’ai écrit le jour même de l’atelier un compte-rendu en image diffusé sur le blog de la librairie Litote en tête et dis que nous étions quinze à suivre cet atelier le long du canal Saint-Martin, en fait nous étions dix-huit, en comptant trois amies blogueuses qui ont joué le jeu, en travaillant sur les quelques pistes suivies lors de l’atelier sur place (...)
En découvrant cette série de clichés urbains du photographe américain Matt Logue intitulée Empty LA sur le site de François Bon je me suis souvenu d’une exposition marquante de Nicolas Moulin : Vider Paris.
Les 50 images de cette installation avaient été réalisées à partir de photographies de rues de Paris retouchées sur ordinateur. Toute trace de vie y (...)
Cet atelier figure dans l’ouvrage Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, édité chez Publie.net en version numérique et imprimée : 456 pages, 24€ / 5,99€.
Vous pouvez commander ce livre directement sur la boutique de Publie.net (une manière de soutenir la maison d’édition et ses auteurs) ou en ligne (...)
L’année dernière j’avais suivi en ligne, sur le site de micro-blogging Twitter, l’expérience initiée par Thomas Baumgartner de Twentative d’épwisement d’un lieu parisien qui s’inspire directement du texte de Georges Perec : Tentative d’épuisement d’un lieu parisien.
En octobre 1974 Georges Perec s’est installé pendant trois jours consécutifs place (...)
Promenade géolocalisée entre la rue Eugène Varlin dans le 10ème et l’avenue Simon Bolivar, dans le 19ème arrondissement de Paris, diffusée sous une autre forme, sur le blog d’Anne Savelli : Fenêtres Open Space, à l’occasion de l’opération vases communicants d’échange de blogs tous les premiers vendredis du mois.
Photographies et poésie de Pierre Ménard (...)