Pendant 10 semaines, à partir du dimanche 30 juin 2013, François Bon lance un atelier d’écriture dont vous trouverez sur tiers livre les propositions d’écriture développées, avec exemple basé sur un texte d’auteur. Cette première semaine, c’est à partir de L’été 80 de Marguerite Duras, que j’ai relu pour l’occasion (quel beau livre).
Je vais tenter de (...)
Suite du Journal de bataille que j’ai entrepris en lisant dans le Petit Journal du Tiers Livre de François Bon le journal des chantiers tenu par Piero de Belleville dans les commentaires du site, je reprends en écho mon journal, après le deuxième épisode accueilli par Piero Cohen-Hadria pour les Vases communicants, le troisième épisode était (...)
Chantier place de Stalingrad, février 2012
Chantier place de Stalingrad, février 2012
Je ne regarde plus la ville de la même façon. Ce qui attire désormais mon attention est ailleurs. La ville en cheval de bataille, chantier à ciel ouvert. Ce qui s’écrit plutôt que ce qui est écrit. La ville est un trouble. Un texte à trous. Chantier place de (...)
« En marchant, se fait le chemin / et tournant le regard en arrière / on voit le sentier que jamais / on ne foulera à nouveau / Marcheur, il n’y a pas de chemin. »
Antonio Machado.
Arrête ton cinéma, la tentation de dire cela à celui qui en fait trop, qui exagère, forçant le trait. Un peu comme s’il faisait l’acteur ou jouait une pièce de théâtre, (...)
Une seule chose était étrange : continuer à penser comme avant, savoir.
Depuis plusieurs jours dans le café dans lequel je déjeune quotidiennement la musique diffusée ne provient plus de la même radio. Celle-ci diffuse désormais de la variété et de la chanson françaises que je n’écoutais plus depuis très longtemps. Et tous les midis je me rends compte (...)
Partir de chez soi, sans savoir avec précision où aller, commencer à marcher, à remonter les rues, longer les trottoirs, se faufiler entre les passants, regarder ce qui se passe autour de soi tout en marchant, être à l’écoute de la ville, les bruits des voitures, les conversations feutrées dont je ne capte que certaines bribes ou au contraire ces cris, (...)
La chute dans le temps et la tonique écriture.
Retour à la maison, après notre voyage à New York, le trajet de retour paraît si court, dans les faits c’est le cas d’ailleurs, une heure de moins qu’à l’aller, une question de vents porteurs, de courants de masse d’air, bref l’impression d’un trajet à peine plus long que pour traverser la France en train du (...)
Une série de douze ateliers d’écriture durant le deuxième semestre des étudiants en première année de Sciences Po, ayant pour but de procéder à l’écriture collective d’une pièce sonore sous la forme d’un récit urbain (entre audioguide, audiolivre et dérive urbaine situationniste).
Les objectifs pédagogiques et les contenus des ateliers artistiques sont (...)
On suffoque comme on peut : on pense ailleurs…
Reprendre le même itinéraire, faire à nouveau le chemin suivi la veille, c’est comme revenir sur ses pas, on ne voit pas les mêmes choses. C’est pourtant la même rue, mais le week-end la plupart des magasins sont fermés, les écoliers en vacances, les touristes plus nombreux.
Il y avait un SDF faisant la (...)
Pendant l’attente, penser à autre chose qui déjà se construit.
Prévoir un itinéraire précis dans Paris dessiné sur une carte, tout en imaginant pouvoir prendre des photos du parcours et d’autres en marge. Commencer à marcher dans la rue en suivant le chemin sur la carte, en se pensant à l’ennui auquel on s’expose à planifier ainsi son circuit. Surtout (...)