Le septième numéro de la revue d’ici là est consacré au temps :
« Le présent n’est que la crête du passé et l’avenir n’existe pas » | Vladimir Nabokov, Partis pris.
« L’écrivain n’a pas pour tâche de créer du nouveau de l’original, mais d’être expert dans l’art de l’imitation. Imiter, c’est, avons-nous dit, mimer un affrontement pour combler le manque, l’écart, (...)
Au printemps 2010, Gil Scott-Heron sortait son premier disque depuis 16 ans :I’m new here. Nouveau peut-être, mais « je ne suis pas devenu quelqu’un de différent », affirmait-il dès le premier couplet.
I’m new here a été l’occasion pour Gil Scott-Heron de rendre un bel hommage à la femme qui l’a élevé, sa grand-mère. Né à Chicago en 1949, il est envoyé à (...)
Tokyo by night
Mixage de 5 épisodes d’Écrivains en séries, saison 1 et 2, diffusés sur France Culture dans le cadre de l’émission Micro Fiction, réalisation : Jacques Taroni.
Peut-être là, à Detroit. Est-ce exagéré de dire que pour la première fois, je me sens chez moi, ici ? Pourquoi, pour les interstices, pour la dureté et la rumeur incessante ? Pour la vigilance ? Pour le temps qu’il faut ? Pour la résonance ?
Le ciel puissant, qui arrive vite. La rue s’étire loin, ralentit la marche, et toujours les espaces entre, (...)
Musique composée par Rodolphe Gissinger et Philippe Zulaica excepté le morceau n°04 composé par Aurore Dudevant et Philippe Zulaica.
sur l’écran souvent le film je ne le vois plus distrait par le son, les bruits me portent loin de l’image je ne vois plus rien à l’écran que la bande originale. le contraire est vrai souvent. une bande son c’est un film (...)
En lisant le texte Longtemps de Joachim Séné, je ne pouvais qu’être sensible à cette mention de la phrase liminaire du livre Du côté de chez Swann, le premier tome de l’œuvre magistrale de Marcel Proust, À la recherche du temps perdu.
« Longtemps, je me suis couché de bonne heure. Parfois, à peine ma bougie éteinte, mes yeux se fermaient si vite que (...)
Vase communicant : Candice Nguyen (The One Shot Mi)
En savoir plus sur les Vases communicants Gare de Brest, photographie de Pierre Ménard
Lire pour n’être plus soi. Donc, même tout gosse, je lisais tout, je continue d’ailleurs. Si mes parents me disaient : « On n’a pas le droit de lire à table », je continuais. Je lisais les étiquettes des bouteilles de bière, je lisais les étiquettes des boîtes, parce que pour moi si c’était écrit c’est que c’était important, donc je continue ça. Qu’on (...)
Poet Cast # 172
Écouter en ligne