L’Exercice de la disparition de Mathieu Brosseau se développe en deux temps. En écho et prolongement à un préambule, dont le texte écrit en blanc sur fond noir comme un gant retourné en appelle à une libération de nos mythologies, faire sans pour faire sens, les variations d’un ensemble de poèmes contrastés, de « paroles traversantes », dont on saisit (...)
Un homme est repêché par un cargo en pleine mer, muet et amnésique, il ne sait seulement prononcer que la lettre B. Il trouve cependant un emploi dans un centre de tri de courriers jamais reçus faute d’adresse fiable, des lettres « en souffrance » sans expéditeur et sans destinataire, et semble progressivement recouvrer la mémoire ainsi que le langage (...)
Là, à l’instant, devant soi, l’inconnu est si vaste que pour fixer son image, il faut le devenir. Fixer pour égaler, fixer pour dépasser. Pour survivre, il faut lui donner forme, il faut le comprendre, là, intégralement puis dans la succession, par fragment.
C’est possible ici, c’est possible de se sentir grand, d’être au milieu des autres et de (...)
La confusion de Faust, de Mathieu Brosseau
« Peut-on imaginer ainsi que la valse des sujets, de ses migrations, est la valse de la parole vivante ? demandait Mathieu Brosseau dans son entretien avec Armand Dupuy sur Remue.net. Mais qui parle ? Nous revenons là au « je » multiple dont je parlais au début de l’entretien… Le soi se disloque, se (...)
Cet atelier figure dans l’ouvrage Comment écrire au quotidien : 365 ateliers d’écriture, édité chez Publie.net en version numérique et imprimée : 456 pages, 24€ / 5,99€.
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