Dans Le message narratif [1] Claude Bremond évoque les travaux de Vladimir Propp sur les contes et note que « toute espèce de message narratif, quel que soit le procédé d’expression qu’il emploie, relève de la même approche à ce même niveau. Il faut et il suffit qu’il raconte une histoire. La structure de celle-ci est indépendante des techniques qui la (...)
Le photographie ne travaille pas dans le présent mais dans le futur antérieur, permettant de découvrir plus tard ce qui a été vu, une fois lʼimage révélée. Vivre le présent de son expérience comme le passé dʼun futur. Mais ne garder que l’essentiel, selon le principe des contacts successifs. Deux photos choisies de manière arbitraire selon leur numéro (...)
Vers le chemin blanc - j’attends le mouvement le plus petit - celui de l’herbe inclinée.
Chaque jour, quel que soit le lieu où je me trouvais, l’état dans lequel j’étais, j’ai cherché à saisir la lumière d’un instant.
La photographie est intéressante pour ce qu’elle est mais aussi pour ce qu’elle ouvre comme interprétation, rencontres, correspondances. (...)
« Mais prenez quelques minutes, mentalement, pour vous remémorer, dans les livres qui comptent, ces scènes d’arrivée, nous conseille François Bon pour mener à bien sa deuxième proposition d’écriture. Relire par exemple le tout début du Grand Meaulnes (le narrateur revient du village à chez lui au crépuscule) ou l’arrivée de Meaulnes à la maison de la (...)
Intempestif, Indépendant, Fragile, de Pascale Cassagnau
« Nous devons renoncer à connaître ceux à qui nous lie quelque chose d’essentiel ; je veux dire, nous devons les accueillir dans le rapport avec l’inconnu où ils nous accueillent, nous aussi, dans notre éloignement. L’amitié, ce rapport sans dépendance, sans épisode et où entre cependant toute (...)