Signes des temps est un ensemble de proses de même dimension, qui forme une « autobiographie collective ». Écrits à partir de films collectés, archivés et diffusés sur le site de Ciclic Mémoire, ces poèmes cinématographiques, publiés en 2020 sous le titre Poèmes pour les temps présents, expliquent la technique du montage qui juxtapose des énoncés (...)
Les huit courtes nouvelles de Véronique Ovaldé, sont reliées par un discret fil rouge, sans se répondre tout à fait, elles se concentrent sur un personnage central qui devient secondaire dans le récit suivant. Cette galerie de portraits confronte des personnalités très différentes : un solitaire taciturne, une agente immobilière et mère célibataire, (...)
Le parcours de trois personnes, Jérôme, architecte, Camille, militante politique et leur ami d’enfance Yvain. Ensemble, ils ont traversé toutes les étapes de la vie et toutes les luttes. De manifestations anticapitalistes en grèves du climat jusqu’à l’occupation d’une forêt mise en péril par l’exploitation outrancière de ses ressources afin d’empêcher la (...)
Hurler sans bruit
Sur les murs, des tags écrits à la hâte, parfois à peine lisibles. Slogans rageurs. Les traces de fumée noir d’un incendie rapidement maîtrisé, le long de la façade d’un immeuble, rongent ses deux derniers étages. Les panneaux des élections législatives devant l’école ont été recouverts d’inscriptions répétées sur chaque candidat. Les (...)
Jane Sautière aborde dans ce récit autobiographique les effets de l’âge, de la maladie, elle se fait la voix d’une génération qui vieillit (dans ses désirs, ses engagements sociaux et politiques et jusqu’à son langage). Elle décrit ce qui avant lui était possible et qui désormais lui échappe inexorablement. Une lente disparition qui prend la forme d’une (...)
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux.
« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ».
Jorge Luis Borges, Fictions
J’admire la Seine en silence. Je ne peux m’empêcher de (...)
Gérard Gavarry alterne trois points de vue sur Jean-Pierre Léaud dans les cinquante-quatre textes de son livre. Dans les uns, l’auteur analyse le jeu de l’acteur. « Léaud met en scène des signes. Ce qu’il inscrit dans l’espace filmé par la caméra est une chorégraphie de signes. Pas de jeu distancié, néanmoins. » Dans les autres, il décrit dans l’ordre (...)
Tomber des nues
Je n’ai pas vu tout de suite le lien entre les deux événements. Dans l’entrée de notre immeuble ce sachet beige ramolli aux allures disgracieuses d’un préservatif usagé, scotché sur le montant métallique des boîtes aux lettres, avec ce mot écrit à la main qui l’accompagne, des voisins se plaignant que des importuns jettent tout et (...)
Une jeune femme d’origine néerlandaise revient voir sa famille de pasteur installée dans le presbytère d’un village en Alsace. Un grand-père atteint de pertes de mémoire. Un père en proie à un burn-out et un frère qui s’interroge sur son futur en tant que pasteur. La vulnérabilité masculine vue à travers le regard d’une jeune femme. Un premier roman sur (...)
Dans cette série de fragments, éclats de vie, d’écriture et leurs échos souterrains, Tanguy Viel compose un recueil d’expériences, oscillant entre perceptions et réflexions, cherchant à saisir le réel et le présent, à transmettre le vécu aussi bien que le vivant. « J’écris aussi, et surtout, avoue-t-il, pour adhérer au monde. » Ce que le corps a traversé et (...)