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La main de l’aveugle
En 2012, j’ai pris une photographie tous les jours avec l’appareil photo numérique que j’avais sous la main (iPhone, iPad, Kodak, Canon, etc.) et je l’ai diffusée sur mon Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes. À la fin de chaque semaine, je (...)
Un présent
Ce jeu asymptomatique du proche (jusqu’au contact, réel ou fantasmé) et du lointain. L’année dernière, nous avons passé les derniers jours de l’année à Londres. L’une de nos promenades nous a mené jusqu’au marché aux fleurs de Columbia Road, tout proche de Brick Lane, petite rue typique de l’architecture de l’Est de la ville, avec ses maisons à un étage (...)
La main de l’aveugle
Comment ne pas penser au fantôme, à ce rêve qui rêve l’homme ? C’est un rendez-vous. Un rendez-vous avec l’imprévu, les surprises que nous réserve parfois le quotidien. Un achat, un appareil photo numérique avec vidéo pour l’aînée de mes filles, au moment d’arriver devant la Fnac digitale, boulevard Saint-Germain, je découvre que la porte vitrée de (...)
Les décors de nos fictions
Un devoir d’expérimentation, un devoir peut-être seulement d’attention. Tu écris un texte, dans le temps court d’un trajet en train, avec une ligne directrice, une image précise en tête. Celle d’une vue de Paris, de la Seine, depuis le dernier étage de la Bnf. Le texte se construit selon une ligne directrice que tu ne maîtrises pas vraiment, indolente (...)
Un autre temps
Le temps de rêver beaucoup sur le jour d’après. « En secouant mes dés il m’arriva quelque chose d’étrange : j’avais besoin d’un certain chiffre et, lorsque je retournai le gobelet, tous les dés restèrent aussitôt immobiles, à l’exception d’un seul ; mais pendant qu’il roulait encore entre les verres, je vis, l’espace d’un éclair, sur l’une de ses faces, le (...)
Le monde entier est un cactus
Si c’est demain, c’est aujourd’hui, hier inclus dans les poussières du ciel. La ville est un corps vivant. Quand on y ajoute sans concertation et sans raison un corps malade, inutile ou inadapté, la ville (c’est-à-dire ses habitants et ses visiteurs accueillis ou rejetés) a vite fait de le détourner, de le transformer, ou le cas échéant, de le (...)
Le jeu de la présence de soi au monde
Déplier retaper élargir, sous d’autres formes, en d’autres lieux. Apprendre à regarder nos propres pensées et celles des autres comme des objets extérieurs. Trouver le trajet nécessite de longues flâneries au bord. Tout près devant soi, alors qu’on croyait l’avoir perdu. Rien ne bougeait. Les domiciles au loin se recouvraient de teintes vives. La (...)
Chambre noire
Écrire n’est pas oublier. C’est photographier le temps. À chaque photographie de la série de Planche-contact une phrase extraite d’un blog ou d’un site que je suis, que je lis régulièrement, dont l’écriture m’accompagne au quotidien, était associée. Ce jour-là de l’année dernière, la phrase provenait du blog Aux bords des mondes d’Isabelle (...)
Nuit grave
L’esprit se tend, la main frôle la feuille de quel corps habitée ? Depuis qu’il est interdit de fumer dans les lieux publics, dans les lieux affectés à un usage collectif, je ne cesse de croiser dans la rue en me promenant, au pied des immeubles de bureaux notamment, des hommes et des femmes qui bravent les éléments, le vent, le froid, la pluie, (...)
Les traces du remords
Déplacer insensiblement les gestes et les possibles, déplacer les lignes. Derrière la Cité Internationale Universitaire de Paris, au niveau de la sortie du Périphérique, dans un virage que seuls les taxis et les bus empruntent puisque cette sortie n’est pas autorisée aux autres véhicules, se cache un entrepôt improvisé de glissières de sécurité en (...)

La main de l’aveugle
LIMINAIRE le 23/04/2024 : un site composé, rédigé et publié par Pierre Ménard avec SPIP depuis 2004. Dépôt légal BNF : ISSN 2267-1153
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