Chaque jour, un film d’une minute, chaque lundi, la compilation du journal vidéo de la semaine précédente, et le texte qui s’écrit en creux.
« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” »
Jorge Borges, Fictions
Un récit sans début ni fin. Le temps manque pour (...)
Chaque jour, un film d’une minute, chaque lundi, la compilation du journal vidéo de la semaine précédente, et le texte qui s’écrit en creux.
« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” »
Jorge Borges, Fictions
Le véritable ennemi, c’est la répétition. Il faut (...)
Chaque jour, un film d’une minute, chaque lundi, la compilation du journal vidéo de la semaine précédente, et le texte qui s’écrit en creux.
« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” »
Jorge Borges, Fictions
Rien n’est simple et les choses nous échappent souvent. (...)
Se retrouver devant chez soi sans la clé, prisonnier à l’extérieur, impossible d’entrer, l’intérieur est encore visible, mais peu à peu il s’efface sous nos yeux étonnés, interdits. C’est ce qui m’est arrivé la semaine dernière avec mon site. Je ne pouvais plus accéder à l’administration de mon site, les articles étaient visibles mais impossible d’ajouter ou (...)
Promenade avec Caroline. Le froid nous saisit. Soleil timide, impuissant face à la bise. Nous marchons d’un bon pas dans l’espoir de nous réchauffer. Difficulté de prendre des photos tout en maintenant la discussion que nous avons entamée tous les deux. Ce que dit Caroline est très juste, je ne cherche pas à éluder la conversation, mais nous sommes (...)
Se lancer au hasard. Une direction à prendre. Un but de promenade. Accepter les détours. Prendre de la hauteur. Avec ce ciel bleu, malgré le froid, pour voir plus loin que chez soi. L’indétermination, le flou, l’incertitude, l’attente, le sursis, l’indécision. S’ouvrir, se détendre. Marcher ensemble dans les rues. Tous les passants qu’on croise, les (...)
Ciné-concert Vertigo d’Alfred Hitchcock à la Philharmonie de Paris. Un moment partagé en famille qui nous replonge six ans après notre voyage à San Francisco, dans les lieux du film que nous avions tenté de retrouver sur place. Dans le chef-d’œuvre d’Alfred Hitchcock, la ville joue un rôle central, elle constitue l’arrière-plan caractéristique de ce (...)
Finir le jour avec pour seul désir se libérer du jour l’effacer se dissoudre.
Reflets dans l’eau, perspectives à la renverse. Le temps suspendu le temps de la prise. À la recherche du meilleur angle pour la photo. Je ne vois qu’un arbre, ses branches nues, les feuilles d’automne tombées avec les bourrasques de vent de ces derniers jours. Je ne (...)
Ressentir, éprouver, formuler, comprendre. Pour figer tant d’incises en mouvements. Jaillir et ne pas renoncer. Les mots se font écho, se répètent comme craignant de ne pas être bien saisis et dont on ne cesse de chercher le sens. Écrire.
Le soi-disant refus d’un tel texte qui ne trouverait pas aujourd’hui son lecteur ou qui ne pourrait plus (...)
Parti trop vite, pas de livre ni de carnet avec moi. Je ne prends plus le train aussi régulièrement qu’avant. Je laisse divaguer mon esprit en regardant défiler les paysages de cette banlieue que je connais depuis l’enfance. Les changements dans le paysage. Avec le temps. Les nuages dans le ciel me laissent rêveur. Je pense à demain, à l’atelier (...)