Un inédit de Georges Perec, Lieux, paraît aujourd’hui aux éditions du Seuil, 612 pages, une centaine d’illustrations couleur, accompagné par une version augmentée du livre accessible gratuitement en ligne. La conception numérique a été suivie sous le regard vigilant de Sylvia Richardson, aux Éditions du Seuil, par Fanny Villiers ; et, sous la (...)
Le 3 mars prochain marquera les 40 ans de la mort de Georges Perec. À cette occasion, célébrons son esprit encore vivace, le temps d’une performance collective éphémère, inspirée de son œuvre.
Jeudi 3 mars 2022, de 12h30 à 13h30 heure de Paris, participez à la « Tentative d’épuisement d’un lieu planétaire ». [3]
Mode d’emploi : chacun(e) se poste dans un (...)
La forme détournée de l’abécédaire est un genre voué à la célébration de l’acte créateur (le livre des livres). Cette année j’ai décidé d’aborder l’abécédaire par la vidéo. Deux fois par mois, je diffuserai sur mon site, un montage d’extraits de films (à partir d’une sélection d’une centaine de mes films préférés : fiction, documentaire, art vidéo) assemblés (...)
J’ai animé samedi 3 juin 2017, de 10h30 à 13h30, un atelier d’écriture itinérant dans les jardins du Grand Palais, à l’occasion des ateliers Jardins sens dessus dessous, mis en place dans le cadre de la manifestation « Rendez-vous aux jardins » en résonance avec l’exposition Jardins au Grand Palais.
Au cœur de la thématique Jardins le numérique (...)
Tentative d’épuisement d’un lieu parisien
Ce texte éclaire la quête d’identité de Georges Perec dans son travail de la mémoire et de l’oubli. Il s’attache à décrire ce qu’il voit, entend, sent, à un moment précis, un jour précis, dans un de ses lieux : par exemple la Place Saint-Sulpice, à Paris. Ce projet s’inscrit dans son vaste projet abandonné à (...)
Les lieux
En 1969, Georges Perec choisit une douzaine de lieux parisiens dont il projette de décrire, douze ans durant, le devenir :
« J’aimerais qu’il existe des lieux stables, immobiles, intangibles, intouchés et presque intouchables, immuables, enracinés ; des lieux qui seraient des références, des points de départ des sources :
Mon pays natal, (...)
L’enjeu de ce premier atelier étant d’imaginer les contours de la ville que l’on souhaite inventer sur l’ensemble des séances d’atelier jusqu’au printemps, et de poser les bases de la structure, du fonctionnement général du récit, je vous propose de travailler à partir des livres d’Italo Calvino, Les villes invisibles, d’Adolfo Bioy Casares, L’invention (...)
Les parfums ne font pas frissonner sa narine ; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.
Arthur Rimbaud, Le Dormeur du val
Le texte d’Un homme qui dort de Georges Perec s’ouvre, tout comme les premières pages de À la recherche du temps perdu de Marcel Proust, en mettant en scène un (...)
Comment imaginez-vous le monde qui change ? Le Monde propose dans le cadre du Monde Festival une série d’ateliers pour explorer la thématique Changer le Monde sous l’angle de l’architecture, du design et de la littérature.
Pendant les deux jours, à l’invitation de Marina Wainer, artiste numérique, et Marie-Hélène Fabre, architecte et urbaniste, une (...)
En citant Georges Perec et son Je me souviens en introduction d’Oslo, 31 août, qu’Arte diffusait il y a quelques jours, l’excellent film du réalisateur norvégien Joachim Trier s’élance dans un entrelacs polyphonique de voix et de souvenirs de la capitale norvégienne. Ce leitmotiv est ensuite repris au milieu du film quand Anders, le personnage central, (...)