Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux.
« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ».
Jorge Luis Borges, Fictions
Il n’y a pas de but précis, d’intention à ce qui me (...)
XVI
Nous marchons d’un pas soutenu avec Caroline en remontant le Boulevard Richard Lenoir. Repas entre amis au Café de l’Industrie. J’aime la générosité et l’exubérance de Gracia, l’humour et la disponibilité de Juliette, la sensibilité et l’attention de Milène. Discussions enjouées. Retour à pied sous le soleil. Penser en couleurs vives.
Le kiné évoque (...)
La chambre à brouillard est un dispositif utilisé en physique pour visualiser les trajectoires des particules élémentaires. Elle fait apparaître des phénomènes dont l’existence ne saurait être prouvée autrement. Le roman d’Éric Chevillard mélange à loisir les fils d’un récit qui met en scène un personnage, universitaire ou écrivaillon, en quête de son sujet. (...)
XIV
Temps gris. J’apprends la mort du compositeur japonais Ryūichi Sakamoto. C’est comme une panne de son, un arrêt sur image, quelque chose surgit qui était déjà là. Feuilleter doit être un peu comme respirer à fond. Symétries, coïncidences, répétitions, effets de miroirs, écrans. Caroline et Alice terminent la lecture de Rien que les heures.
Lassitude. (...)
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux.
« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ».
Jorge Luis Borges, Fictions
Pour mon anniversaire, nous retournons avec Caroline (...)
XII
Les actes qui se produisent si naturellement qu’on ne peut s’imaginer avoir été à même, un jour, de réfléchir ; si naturellement, à croire que les actes d’un être humain sont les pensées du monde. Lecture. Le ciel se dégage en fin de journée. Dans le silence que seule peut expliquer la nuit.
Concert de pépiement d’oiseaux dans le jardin printanier. (...)
XI
Levé tôt. Ville déserte. Déménagement de cartons. inventaire des livres de la bibliothèque d’Anne-Marie Garat, avec ses filles et ses proches, dans un atelier d’artiste. Les livres s’accumulent sur les grandes tables : livres d’art (peinture, photographie, cinéma), ouvrages d’histoire, romans et bandes dessinées. Les souvenirs affluent dans cette (...)
Aftersun de Charlotte Wells est l’histoire de Callum, un père divorcé et dépressif qui part en vacances dans une station balnéaire en Turquie avec Sophie, sa fille de onze ans avant qu’elle ne retrouve le chemin de l’école, en Écosse.
Les images des séquences tournées par Sophie avec sa caméra miniDV, comme les moments de complicité et de tensions entre (...)
IX
Parc Montsouris. Les perruches jacassent dans les arbres. Dans le vent froid et saisissant. Jouer avec les intermittences lumineuses en fonction du passage des nuages pour prendre une photographie, filmer un plan. Ce qui disparaît. Remonter la ligne méridienne. Manifestation d’extrême droite, drapeaux français à croix de Lorraine claquant au (...)
Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux.
« Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ».
Jorge Luis Borges, Fictions
Je n’ai pas de chien, ni de chat. Je ne les supporte (...)