En cherchant à louer une chambre chez l’habitant, faute d’hôtel au village du Mauduit, en Franche-Comté, la narratrice, qui doit y rester quelques jours afin d’obtenir de la mairie l’autorisation pour ses étudiants en sociologie de consulter les archives communales de cette banale petite bourgade française, se fait accepter par une vieille femme qui (...)
Invasion, le film d’Hugo Santiago, sur un scénario de Jorge Luis Borges et d’Adolfo Bioy Casares, se déroule dans une ville qui n’existe pas en dehors du film : Aquilea.
Le film, entre film noir, science-fiction et anticipation politique, raconte la légende d’une ville, imaginaire ou réelle, Aquilea, ville fantomatique assiégée par une armée d’hommes (...)
Un oiseau est entré par accident dans ta chambre. Un pigeon. Il faisait chaud, tu avais laissé les fenêtres de ton appartement grandes ouvertes, pour faire entrer un peu de la fraîcheur de l’air du jour déclinant. L’animal s’est cogné violemment contre le mur opposé, battant des ailes, affolé, en perte de repère comme de vitesse, puis il s’est posé en (...)
En citant Georges Perec et son Je me souviens en introduction d’Oslo, 31 août, qu’Arte diffusait il y a quelques jours, l’excellent film du réalisateur norvégien Joachim Trier s’élance dans un entrelacs polyphonique de voix et de souvenirs de la capitale norvégienne. Ce leitmotiv est ensuite repris au milieu du film quand Anders, le personnage central, (...)
« Dans ma maison vous viendrez D’ailleurs ce n’est pas ma maison Je ne sais pas à qui elle est Je suis entré comme ça un jour Il n’y avait personne Seulement des piments rouges accrochés au mur blanc Je suis resté longtemps dans cette maison Personne n’est venu Mais tous les jours et tous les jours Je vous ai (...)
Découvrir par hasard sur Internet cet entretien de Gérard Depardieu à propos du Garçu de Maurice Pialat. « Le Garçu c’est simplement un testament pour son fils Antoine. » Entretien réalisé par Serge Toubiana le 30 avril 2003. Quelques mois après la mort du cinéaste. Et se sentir tout à coup happé par ce qui est dit et la manière avec laquelle l’acteur (...)
La photographe américaine Gail Albert Halaban a trouvé, à Paris, pour son projet Vis-à-vis, des points de vue sans perspective qu’elle a cadrés comme autant de morceaux choisis de la ville. Vis-à-vis est le portrait d’une ville à travers ses habitants dans l’isolement de leur habitat, leur cadre de vie.
« Le processus de fabriquer les photos lie un (...)
Aucune ressemblance entre deux visages ne peut rester crédible à l’attention méticuleuse d’un observateur aguerri, le semblable est assez peu répandu dans la nature, les vrais comme les faux jumeaux se ressemblent mais regardez-y de plus près, prenez le temps d’observer leurs visages et vous verrez, avec le temps, comme pour le jeu des sept erreurs, (...)
« La pratique du floutage, écrit André Gunthert sur son blog L’image sociale précédée depuis les années 1950 par celle du masquage par un bandeau, est un usage typique de la presse à scandale, qui a pour but de préserver la publication d’une image, alors que celle-ci expose à un risque juridique ou révèle l’identité d’un acteur de manière non souhaitée. » (...)
Le MacGuffin c’est l’élément moteur qui intervient dans le développement d’un scénario, d’une histoire. C’est presque toujours un objet matériel, généralement mystérieux, sa description est vague et sans importance. Le principe date des débuts du cinéma mais l’expression est généralement associée au cinéaste Alfred Hitchcock, qui l’a redéfinie, popularisée et (...)