Planche-contact : Écriture photographique et mémoire du processus créatif.
Tous les jours je prends une photographie et je la diffuse sur le site Tumblr : Planche-contact, en y associant une phrase trouvée sur l’un des nombreux blogs et sites littéraires que je suis régulièrement sur Netvibes ou sur Twitter. À la fin de la semaine, je reprends l’ensemble des photos pour les diffuser dans un article avec le texte que j’ai écrit à partir des phrases trouvées pendant la semaine.
Premier bilan à mi-parcours : Planche-contact : mots clés
Se faire rassurer et rassurant. Petits arrangements avec nos trouvailles. C’est un passage (un devenir) qui s’ouvre dans ce moment d’arrêt. Une fatigue dont le sommeil ne peut venir à bout. Celui qui a trouvé le rythme de son pas marche vers l’éternité. La fin de soirée nous a engourdi le coeur et c’est flou pour le reste. La ville entière me passe par le corps, sa beauté autant que sa bêtise. Un moment d’inspiration sans dénominateur commun.
Quai de l’Oise, Quai de la Gironde, Paris 19ème, dimanche 11 novembre 2012, 11h30. Se faire rassurer et rassurant. Petits arrangements avec nos trouvailles. Petits arrangements (Rêve littoral)
Place du Maréchal Philippe Leclerc, Poitiers, lundi 12 novembre 2012, 12h15. C’est un passage (un devenir) qui s’ouvre dans ce moment d’arrêt. Images dialectiques (À la recherche des... W.B. 4) (Sébastien Rongier)
Rue Saint-Guillaume, Paris 7ème, mardi 13 novembre 2012, 9h15. Une fatigue dont le sommeil ne peut venir à bout. Je n’ai rien vu à Fukushima (Remue.net, Cosima Weiter)
Quai de Stalingrad, Issy-les-Moulineaux, Hauts-de-Seine, mercredi 14 novembre 2012, 16h40. Celui qui a trouvé le rythme de son pas marche vers l’éternité. Aporos 215 (Francis Royo)
Place Georges-Pompidou, Paris 4ème, jeudi 15 novembre 2012, 19h45. La fin de soirée nous a engourdi le coeur et c’est flou pour le reste. Parc était magicienne (Sarah-Maude Beauschene)
Train RER D, Gare SNCF, Melun, vendredi 16 novembre 2012, 9h45. La ville entière me passe par le corps, sa beauté autant que sa bêtise. De ce monde-là (Anna Vittet)
Station de métro Gare de l’Est, Paris 10ème, samedi 17 novembre 2012, 8h45. Un moment d’inspiration sans dénominateur commun. Écriture souterraine (Bertrand Gervais)